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174 brebis et une trentaine de personnes présentes lors d'une transhumance en Creuse

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Le lycée d'Ahun a organisé sa transhumance annuelle, à la Rigole du diable, ce samedi 11 juin. 174 brebis ont été amenées au site de pâturage de la Mazure, au dessus de Royère-de-Vassivière, par une trentaine de volontaires.

Une trentaine de personnes étaient présentes pour guider les brebis. Une trentaine de personnes étaient présentes pour guider les brebis.
Une trentaine de personnes étaient présentes pour guider les brebis. © Radio France - Juliette Mylle

Amener 174 brebis pâturer pour l'estive, ce n'est pas rien. Cette année encore, le lycée d'Ahun a donc organisé sa transhumance. Une trentaine de volontaires ont donc guidé les bêtes, de la Rigole du diable au site de pâturage de la Mazure, au dessus de Royère-de-Vassivière. Un champ qu'ils utilisent depuis 17 ans maintenant. 

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Un parcours de 2.5 kilomètres

Et pour amener toutes ces bêtes, il fallait bien des bras, et surtout des jambes.  Une trentaine de personnes se sont donc inscrites, pour découvrir cette activité pastorale. Dont Camila, 7 ans et demi. Et ce n'était pas de tout repos. " Il y a eu une brebis qui a doublé tout le monde, rit la fillette. On a tous couru après ! J'ai bien aimé ! "

Cette balade de 45 minutes, sur deux kilomètres et demi n'était pas de tout repos donc. A l'arrière, Florent tente aussi de regrouper les bêtes. C'est la première fois qu'il participait à une transhumance. "C'est quelque chose dont j'entends parler depuis longtemps. J'ai grandi dans les Landes,  et il y a une transhumance jusque dans les Pyrénées. Quand j'étais gamin, je ne l'ai jamais fait. Et là, c'était l'occasion d'en faire une petite dans un coin où on est installés et que j'aime beaucoup."

Découvrir le métier de berger

Mais celui qui fait le plus gros du travail, c'est le chien du berger, guidé par la voix d'Olivier Judet Ce salarié agricole travaille pour le lycée agricole d'Ahun. Il participe aux transhumances depuis des années. Et ce qu'il aime, c'est partager son savoir. " Les gens viennent pour une balade et on peut échanger avec eux et leur dire que la transhumance n'est qu'une toute petite partie de notre travail, sourit ce passionné. On a la partie agroécologie, on a une partie production …. Ça permet d'échanger avec les gens !"

Au bout du parcours, le site de Pâturages de la Mazure où les brebis vont rester trois mois, le temps de s'engraisser d'herbe sauvage.

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