Passer au contenu
Publicité

Grève SNCF : une "amélioration notable" du trafic mardi

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Alors que Manuel Valls a écarté lundi toute possibilité d'un report de la réforme, la grève des cheminots contre la réforme ferroviaire est reconduite mardi, mais s'annonce moins suivie. Le président de la SNCF Guillaume Pépy, qui estime à 80 millions d'euros le coût de la grève, annonce une nette amélioration du trafic ferroviaire, principalement sur les lignes régionales et la région parisienne.

Une rame TER de la SNCF
Une rame TER de la SNCF © Radio France

Sans issue visible, le mouvement entrera mardi dans sa septième journée, avec une mobilisation toutefois en baisse . La direction de la SNCF a en effet annoncé une "amélioration notable" du trafic ferroviaire ce mardi , notamment sur les lignes régionales et en région parisienne.

Publicité

Pour ceux qui voyageront demain, sachez qu'en moyenne, six TER sur dix seront en circulation et un train sur deux en Île-de-France . Au niveau des RER, cependant, seul le RER A sera en activité normale , les RER B, C, D et E resteront pertubés avec respectivement un train toutes les dix minutes, un train tous les quarts d'heures, un train sur deux pour le RER D et un train sur trois pour le RER E.

Pour ce qui est des TGV, les prévisions de trafic annoncent un TGV sur trois sur l'axe Est, six TGV sur dix sur les axes Nord et Atlantique et quatre TGV sur dix sur l'axe Sud-Est et les relations province-province . Les trains intercités resteront pertubés , avec quatre trains sur dix en circulation en moyenne. L'Eurostar et le Thalys circuleront quant à eux normalement. Toutefois, prudence si vous partez en Espagne ou en Italie : les trains vers ces destinations seront moins nombreux que de coutume.

Une mobilisation déjà en baisse lundi

Ce lundi déjà, 14,08% des employés étaient en grève, un taux inférieur de 3 points à celui de vendredi. En conséquence, le trafic prévu par la SNCF est en légère amélioration ce lundi , supérieur en moyenne à un train sur deux sur les grandes lignes.Pour débloquer la crise, le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, avait écrit au président Hollande lui demandant d'ouvrir "de vraies négociations" en vue d'une "sortie de crise ce weekend" . Mais aucune réponse à cette lettre n'a été rendue publique par l'Elysée et le débat va désormais se déplacer sur le terrain parlementaire.

Après six jours, le coût de cette grève est estimé par le président de la SNCF, Guillaume Pépy, à 80 millions d'euros . Invité sur RMC ce lundi matin, le dirigeant a détaillé ce montant : "entre 40 et 50 millions d'euros " pour le manque à gagner des trains qui ne circulent pas ; plus l'indemnisation pour les abonnés au train. Vendredi, la SNCF a annoncé que les abonnés mensuels auront une réduction de 20% en juillet. "Si par malheur, la grève continuait, elle passerait à 33%, soit un tiers de réduction du prix du billet ", ajoute-t-il. Ce sera probablement le cas , car la SNCF entamera demain mardi son septième jour de mobilisation.

Un dispositif spécial pour le bac

Lundi 16 juin, premier jour du bac, la direction de la SNCF a mobilisé 10.000 agents , dans le cadre d'un dispositif exceptionnel, pour acheminer des candidats aux épreuves. Sur les lignes les plus importantes pour les centres d'examen, des trains et des bus sont garantis aux moments-clés.

Le gouvernement a autorisé les candidats qui se présenteraient avec une heure de retard à plancher une heure de plus.

Manuel Valls refuse le report de la réforme

Invité ce lundi matin sur France Info, le Premier ministre Manuel Valls a réaffirmé son intention de ne pas reporter le débat parlementaire qui doit débuter mardi à l'Assemblée, comme le demandent les syndicats : "Il y a la nécessité d'une grande réforme pour la SNCF, pas question de reporter ", a-t-il expliqué.

"La réforme, c'est difficile, mais c'est pour le bien de chacun"
— Manuel Valls, Premier ministre

Le Premier ministre dit "regretter que cette grève continue, on n'en voit pas le sens ". "Les usagers n'en peuvent plus ", a-t-il ajouté, se défendant d'être "un briseur de grève ". Invité quant à lui de France Inter, le secrétaire d'Etat aux transports Frédéric Cuvillier a déclaré que "des actes de violence ont été commis ce matin pour bloquer les trains ". "Je les condamne ", ajoute-t-il.

LES PRÉVISIONS PRES DE CHEZ VOUS :

Aquitaine Toulouse & Midi-Pyrénées Loire & Haute-Loire Île-de-France Drôme Ardèche Nord-Pas-de-Calais Picardie Haute-Normandie Basse-Normandie Champagne-Ardenne

Les prévisions de trafic pour lundi
Les prévisions de trafic pour lundi

L'info en continu

Publicité

undefined