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Fermetures et reconstructions : le conseil général va voter son plan collège "2013-2023"

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Le conseil général de Moselle envisage de fermer 5 collèges dans les années à venir parmi lesquels Paul Valéry à Thionville. La faute à une baisse démographique des élèves. La décision doit être votée jeudi.

Patrick Weiten
Patrick Weiten © Maxppp

A quoi va ressembler la carte des collèges en Moselle, pour les 10 prochaines années ? La question intéresse parents et élus, dans un contexte de baisse démographique des élèves. Vendredi, le conseil Général chargé de gérer ces établissements a présenté son plan 2013-2023 d'évolution des collèges devant les élus du CDEN, le Comité Départemental de l'Education Nationale. Maires, conseillers généraux et régionaux, représentants de parents d'élèves et syndicats ont eu la "primeur" de ce que l'assemblée départementale va voter en réunion trimestrielle ce jeudi. Un plan d'investissement de 400 millions d'euros pendant 10 ans.

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Paul Valéry à Thionville bientôt fermé

Ce qui guide les choix des élus du conseil général, c'est d'abord la démographie. Et sur ce critère, Paul Valéry, à Thionville, le plus petit collège urbain du département est menacé. L'établissement a perdu 163 élèves en 12 ans, il ne possède pas de demi-pension, ni de réelle mixité sociale. C'est pourquoi l'assemblée départementale propose sa fermeture dès la rentrée 2014. Si elle est adoptée, les élèves seront alors scolarisés aux collèges Charlemagne ou Hélène Boucher.  Autres exemples de fermetures à l'ordre du jour : le collège Jean-Marie Pelt à Volmerange, le collège Louis Armand à Moulins-les-Metz (d'ici 2018), le collège Alain Fournier à Freyming-Merlebach.

Fermer pour reconstruire

Pour d'autres établissements, la situation est moins facile à trancher. C'est le cas par exemple au collège Stiring-Wendel. Ici, il y a de moins en moins d'élèves, mais les autres établissements alentours ne sont pas accessibles facilement, si il devait fermer. Du coup, le conseil général propose de reconstruire, en réduisant le nombre de places de 817 à 500.

Le plan est dessiné mais les élus de l'assemblée départementale se disent prêts à le revoir chaque année, en fonction de la fréquentation des établissements et des offres pédagogiques.

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