Yport, la nuit. Un dessin de Claude Monet aux enchères

Au sommaire aujourd’hui :

- Yport, la nuit. Un dessin de Claude Monet aux enchères

- Châteaux des langues. Des formations intensives et immersives pour adultes et adolescents

- Les stations thermales. Les premiers sites de villégiature

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Un dessin de Claude Monet représentant une vue de nuit d'Yport en Normandie sera mis aux enchères le 24 mars à Saint-Brieuc. Il est.

Il s’agit d’un petit format de 13 cm par 26 cm estimé entre 50.000 euros et 80.000 euros.

La découverte a été faite il y a plusieurs mois mais il a été nécessaire de faire expertiser l’objet. L’authenticité de l’œuvre a été avérée par le comité Wildenstein à New York.

L’œuvre appartient actuellement à un client de l’Hôtel des ventes briochin, qui possède une maison secondaire à Saint-Quay-Portrieux.

La dernière fois qu’une œuvre de grand maître a été vendue aux enchères à Saint-Brieuc, il s’agissait d’un bronze du sculpteur Rodin.

► Pour en parler : Tugdual Borel, commissaire-priseur

► A lire également : Un dessin de Claude Monet aux enchères à Saint-Brieuc en mars

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Châteaux des langues est un centre de formation créé en 1983. Unique en France, il est dédié à l’apprentissage de l’anglais pour adultes et adolescents ou l’apprentissage du Français pour les étrangers.

Au travers d’un cadre exceptionnel, au château de la Mazure (Mayenne) ou au château de Varambon (Ain), le centre propose des formations intensives et immersives 

60 heures de cours sont répartis sur 5 cinq jours de 8h30 -22h. Chaque activité à une durée maximum d’1 heure.

A noter, les déjeuners se déroulent en anglais avec un thème choisi par un des stagiaires.

Une méthode intensive qui a pour objectif de débloquer l’oral aussi bien au niveau de la compréhension que de la production.

Des formations de 12 jours pour les adolescents durant les vacances scolaires avec la même méthode, immersion et intensive.

► Pour en parler : Morgane Vanneste, ancienne stagiaire

► En savoir + : le site internet du château

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Avec 108 stations thermales, la France occupe aujourd’hui le troisième rang en Europe pour le thermalisme. 

Nombre des établissements thermaux sont implantés à l’emplacement même ou à proximité d’anciens thermes romains à l’instar de Bourbon-Lancy ou Bourbon l’Archambault.

Dans l’Antiquité grecque ou romaine, les eaux thermales mêlaient la santé et le plaisir. Les bains publics étaient des lieux de jeux, de rencontres et de divertissements autant que des centres d’hygiène et de soins.

C’est autour de 1850 que le thermalisme a pris réellement son envol avec, sur tout le territoire, l’édification d’établissements prestigieux. Les villes d’eaux se sont transformées pour offrir aux curistes, non seulement les meilleures conditions de soins mais également celles d’un séjour réussi en multipliant les activités : visite de monuments, casinos, hippodromes, palaces, villas, salle de spectacle, de concert et de bal. Avec une constante : la « promenade » qui favorise la digestion.

L’arrivée du chemin de fer

Le succès et la notoriété des villes d’eaux arrivent avec l’arrivée du chemin de fer. Les premières desservies seront Enghien-les-Bains, Bagnères-de-Bigorre, Vichy, Luchon, Royat, La Bourboule. 

A partir des lignes existantes, des correspondances sont assurées en direction des centres secondaires.

Avant la fin du siècle, le réseau thermal est pratiquement couvert et l’on voit apparaître des trains de luxe comme le Pyrénées Express, le Sud Express, le Luchon Express. La compagnie Paris-Lyon-Marseille lance même un Paris-Vichy Express. 

Chaque station atteinte par le train voit croître sa fréquentation de façon spectaculaire. 

► Pour en parler : Nicolas Meynen, maître de conférences en Histoire de l'art contemporain