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Le cancer tue 1 personne sur 4 en Europe

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C'est jeudi la journée mondiale de lutte contre le cancer. Le cancer est toujours responsable d'un décès sur 4 dans l'Union européenne, selon Eurostat. Mais les taux de survie n'ont jamais été aussi hauts.

Thomothérapie de l'institut Bergonie
Thomothérapie de l'institut Bergonie © Maxppp - Maxppp

Chaque année en Europe, le cancer tue 1, 3 million de personnes. Cela représente 1/4 des décès. Il s'agit des chiffres publiés ce mercredi par l'office statistique de l'Union européenne. La Slovénie et les Pays-Bas sont particulièrement touchés. Selon Eurostat, les hommes  (726 500 décès dus au cancer) sont aussi plus affectés que les femmes (570 300 décès), car il font souvent face à des cancers plus meurtriers comme ceux du pancréas et du poumon. Chez les moins de 65 ans, les cancers mortels représentent plus d'1/3 de l'ensemble des décès en Europe. Ils sont moins d''1/4 chez les plus de 65 ans.

Le cancer du poumon, premier cancer mortel dans l'Union européenne

Le cancer du poumon se classe devant le cancer colorectal, le cancer du pancréas et celui de la prostate. Il a tué près de 185 000 hommes en Europe en 2013, car ce cancer frappe davantage les hommes (26%) que les femmes (15%). Particulièrement agressif, il est responsable de nombreux décès en Hongrie (26%) et en Belgique (24%). En France, le cancer du poumon tue chaque année près de 30 000 personnes.

Chez les femmes c'est le cancer du sein, le premier type de cancer mortel. Il est responsable de 16% des décès en Europe. Mais les campagnes de prévention et les dépistages en font aussi un des cancers les mieux soignés. En France, 87% des malades atteintes du cancer sont toujours vivantes cinq ans après le diagnostic.

Les taux de survie augmentent grâce aux dépistages précoces et aux nouveaux traitements

Certains cancers comme celui des testicules ou celui de la thyroïde se soignent très bien. Ce qui n'est pas le cas pour les cancers du poumon, du pancréas, du foie et de l’œsophage.  Il s'agit de cancers plus difficiles à diagnostiquer. Concernant les traitements, des progrès considérables ont été effectués ces dernières années notamment avec l'immunothérapie, où on utilise le propre système immunitaire des patients.

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