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Clermont Foot : Shamar Nicholson, un Jamaïcain à Moscou

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Le Clermont Foot a vu l'arrivée d'un nouvel attaquant, le Jamaïcain Shamar Nicholson. Arrivé en prêt du Spartak Moscou, il a vécu une expérience marquante dans la capitale russe.

L'attaquant Shamar Nicholson avec le maillot de la Jamaïque lors d'un match de Gold Cup, le 2 juillet 2023.
L'attaquant Shamar Nicholson avec le maillot de la Jamaïque lors d'un match de Gold Cup, le 2 juillet 2023. © Getty - Lyndsay Radnedge

Shamar Nicholson est prêté une saison au Clermont Foot par le Spartak Moscou. L'international jamaïcain est revenu lors d'une conférence de presse sur cette aventure particulière, celle d'être un joueur de foot en Russie.

France Bleu Pays d'Auvergne : Tu reviens d'une année à Moscou, dans un pays en guerre avec l'Ukraine, est-ce que tu l'as senti dans ta vie de tous les jours ?

Shamar Nicholson : Là-bas je n’ai pas eu l’impression de vivre dans un pays en guerre. Tout se passait bien pour nous les joueurs de foot. Il n’y avait pas de restriction, on pouvait marcher dans la rue, aller à l’entraînement … c’était normal. Malgré le fait qu’on savait qu’il y avait une guerre.

Est-ce que malgré tout tu as vécu des choses folles là-bas ?

C’est arrivé deux fois. Moi la nuit je ne dors pas d’une traite, je me réveille pour aller aux toilettes. La première fois, il était 2h du matin. Un drone a explosé juste à côté de la tour où je vivais. J’ai cru que j’étais en train de faire un rêve, que ça n’était pas vraiment arrivé. Et le lendemain on m’a dit que : si si, il y a bien eu une explosion de drone. La deuxième fois, c'était vers 4h et j’y ai assisté. Mon lit était collé à la paroi en verre de l’immeuble. Je n’ai pas eu peur sur le moment. J’ai bien dormi. Et le lendemain je suis allé à l’entraînement comme d’habitude.

On imagine que ta famille doit être soulagée de te savoir en France aujourd'hui ?

Bien sûr ma famille regarde les infos. C’est sûr que, quand ils ont su que je partais en Russie c’était comme prendre une grande inspiration, rester en apnée et quand j’ai quitté la Russie ils ont enfin pu relâcher. Mais vous savez je connais bien ma famille. Dès fois c’est mieux que je ne leur raconte pas ce qu’il s’est passé parce qu’ils vont commencer à s’inquiéter. Mais je leur ai raconté plus tard… C’est comme ça !

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