Passer au contenu
Publicité

1952, inauguration de la nouvelle gare maritime de Port-Vendres

À retrouver dans l'émission
Hélène Legrais
Du lundi au vendredi à 07h25
De
De
- Mis à jour le
Par

En mai 1952, Port-Vendres inaugure sa nouvelle gare maritime. Retour au début des années 50 avec les archives synthétisées, résumées et présentées par Hélène Legrais.

Photo d'illustration, Port-Vendres
Photo d'illustration, Port-Vendres © Getty - Martial Colomb

Le 24 mai 1952 est un jour de joie à Port-Vendres qui inaugure sa nouvelle gare maritime.

Elle est destinée à recevoir les passagers de la Compagnie de Navigation mixte arrivant d’Afrique du Nord et son inauguration met un point final à la reconstruction des infrastructures du seul port en eau profonde de la Côte catalane détruit par les Allemands à la Libération. Fini le grand hangar provisoire construits sur les ruines de l’ancienne gare du quai Castellane, la nouvelle, toute blanche et percée de grandes verrières, couvre au sol 3000 m2 contre 1900 à l’ancienne. 1944 – 1952 : il aura fallu huit ans. Le samedi 24 mai, la rade accueille deux paquebots : le « Président de Cazalet » venant d’Alger et l’« El Mansour » de Marseille. Comme en plus, « l’Azrou » de la Compagnie Paquet en partance pour le Maroc est aussi amarré à quai, c’est un beau spectacle avec pavillons multicolores claquant au vent et coups de sirène triomphants. Dans le grand hall de la nouvelle gare, le personnel restaurant des navires de la Compagnie mixte dressent des tables tandis que les chefs cuisiniers s’activent aux fourneaux pour préparer le banquet destiné aux 270 invités. Le paquebot « El Mansour » repart le lendemain matin ramener ceux qui venaient de Marseille.

Mais la fête continue le dimanche avec le baptême du canot de sauvetage de Port-Vendres, le « François Arago », et de la vedette des douanes, le « Capitaine Desson ». Pour donner plus d’éclat à la cérémonie, on a fait appel à des jouteurs de Sète. A 15h, le curé Bousquet et les musiciens font leur entrée dans la rade sur le chalutier « L’Idéal » escorté par toute la flottille portvendraise. Le prêtre bénit d’abord le « capitaine Desson » puis le « François Arago » sous les yeux de la foule massée sur les quais. Un cortège nautique se forme ensuite pour sortir du port, dans une mer secouée par une forte houle. Du « François Arago » est jetée une gerbe de fleurs à la mémoire des morts en mer. Les Sétois entrent alors en scène sur le bassin pour des joutes spectaculaires. Les spectateurs sont aux anges.

Et le reste de l’actualité ?

Le barrage de Tignes dans les Alpes est mis en eau et les habitants, qui ont lutté jusqu’au bout, doivent évacuer leur village la mort dans l’âme. On va exhumer les corps du cimetière pour les transférer ailleurs. Tandis que les eaux montent et envahissent progressivement la cuvette, la dernière messe est célébré en l’église de Tignes le jour de Pâques. La cloche sonne le glas. On démolit les bâtiments au bull. Le 10 avril, le village n’existe plus. L’Indépendant annonce le décès de l’archevêque de Canton. Pourquoi ? Parce que Mgr Antoine Fourquet est né en 1871 à Eus. Après des études au petit séminaire de Prades puis au séminaire de Perpignan, il est ordonné prêtre en 1900. Il part directement comme missionnaire en Chine. Il est nommé évêque de Canton en 1920 puis archevêque. Sa juridiction s’étendait sur toute l’Asie méridionale. Bienvenue à Dominique, Martine et Nicole, Guiter de leur nom de famille, des triplées nées à la clinique St Christophe. Les 5e en moins de 5 ans dans le département.

Épisodes

Tous les épisodes

Publicité

undefined