Passer au contenu
Publicité

Comment être gentil et se faire respecter ?

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
Par

La gentillesse est un mot galvaudé et souvent assez mal considéré qui ne se résume pas seulement à éviter de blesser ses congénères. Et si être gentil était bon pour les autres, mais aussi pour soi ?

Et si la gentillesse était un art de vivre ?
Et si la gentillesse était un art de vivre ? © Getty - Joos Mind

Rester gentil tout en sachant dire "non", quand cela dépasse les choses admissibles pour nous, est un jeu d'équilibriste. La gentillesse n'a pas la même définition pour chacun. Chacun ne ressent pas les mêmes sensations , n'a pas les mêmes besoins, ce que confirme Marie Ghisalberti, coach de vie et de performance :

La gentillesse, c'est l'idée qu'on s'en fait.

Chacun va ressentir la gentillesse à sa façon. La gentillesse est normée par la vie sociale, an ajoutant un côté éthique. Elle se transmet dans l'éducation. 

La gentillesse, une forme de bienveillance

La gentillesse est associée à juste titre avec la bienveillance. Elle répond à des besoins : le besoin d'amour, d'appartenance, d'approbation. Etre bienveillant avec les autres, c'est aussi s'accorder de l'être avec soi-même. 

La gentillesse est une des clés de l'humanisme.

Comment faire avec les faux-gentils ? Il faut comprendre qu'ils ont eux aussi des besoins qui ne sont pas comblés, s'ils ont un comportement qui manque de bienveillance. Les faux gentils agissent par intérêt ou mal-être. Ils ne sont pas en paix avec eux-mêmes.
La bienveillance se transmet dans l'éducation ou s'acquiert avec le temps, en vivant des expériences. 

Être gentil, c'est être faible ?

La gentillesse ouvre beaucoup de portes dans les relations avec les autres, mais selon sa souffrance intérieure, tout le monde n'a pas accès à la gentillesse.
Marie Ghisalberti nuance les effets de la gentillesse dans la sphère privée. Mal placée, elle peut être pesante dans la vie de couple ou de famille, en créant un cortège de devoirs. 

Certains personnes s'oublient à être trop gentilles. 

Si la gentillesse est conditionnée, elle amène à une forme de soumission, elle devient nocive. La frontière de ses besoins n'est, dans ce cas, pas mise au bon endroit.

Se faire respecter

Se faire respecter, c'est justement avoir des limites, savoir dire "non".  L'outil numéro 1 pour s'affirmer, c'est la communication non violente. Elle permet en fonction de l'état émotionnel, d'identifier ses besoins et de faire une demande claire à son interlocuteur sur un ton apaisé. Parler de ses besoins permet à l'autre personne de plus facilement recueillir une parole qui ne le juge pas. 

La communication non violente permet d'écouter ses besoins et d'apprendre à négocier.

La gentillesse, c'est prendre conscience des besoins de l'autre, être dans le pardon et quitter la culpabilité. 

Se faire respecter, c'est se respecter soi-même. Marie Ghisalberti conclut : "Nous ne pouvons assouvir nos propres besoins au dépend des autres." Etre gentil, c'est aussi être généreux dans ses relations humaines.

Épisodes

Tous les épisodes

Publicité

undefined