Le mag de l'auto : Laurent MEILLAUD

C’est le treizième mois consécutif de chute pour les voitures neuves, avec un recul de 14 % par rapport au même mois de l’année précédente. Et la baisse est de 16 % depuis le début de l’année. Les pénuries de composants continuent à perturber la production de voitures neuves et même le marché de l’occasion apparaît durablement engagé sur une pente négative. Les français, qui sont soumis à la hausse des prix de l’énergie, modifient par ailleurs leurs modes de consommation. Ainsi, on voit monter en flèche la location, y compris chez les particuliers et pour les modèles d’occasion. Dans cette sinistrose, seules les motorisations électriques et hybrides parviennent à tirer leur épingle du jeu. Elles représentent respectivement 13 et 27 % des volumes, le Diesel étant à 18 %.

Bonne nouvelle, le bonus électrique ne va pas baisser

Normalement, il devait être réduit de 1 000 euros à partir du 1er juillet. Mais, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire a confirmé la prolongation du bonus écologique à 6000 € pour les véhicules électriques neufs, du moment que leur prix est inférieur à 45 000€. Et autre surprise, le bonus écologique est également prolongé pour les véhicules hybrides rechargeables neufs. Un bonus de 1 000 euros qui devait normalement disparaître. Il reste donc valable, sur les modèles de moins de 50 000€.

Toshiba s’intéresse au moteur électrique

Plus connu pour ses ordinateurs, la marque japonaise est déjà présente dans l’automobile. Elle fournit des disques durs, des semiconducteurs, ainsi que des écrans. Ce que l’on sait moins, c’est que Toshiba fournit également des moteurs électriques pour les véhicules hybrides. Actuellement, il serait en train de développer des moteurs révolutionnaires. Ils seraient capables de tourner à des vitesses élevées grâce à des bobines constituées de matériaux supraconducteurs qui fonctionnent à haute température. Ce qui permet de transférer l’énergie électrique à très grande vitesse et sans la moindre perte. Le potentiel est prometteur, mais la technologie n’est pas attendue avant 2030.

Et puis de la Formule 1 pour terminer

Alpine, l’écurie française qui porte les couleurs du groupe Renault, annonce son intention de féminiser ses équipes. La part des femmes devrait passer de 12 à 30 % en 5 ans. Alpine veut en effet plus d'ingénieures au féminin, plus de techniciennes mais aussi plus de pilotes au plus haut niveau. Son ambition est de recruter la Serena Williams de la F1 d’ici 2030. L’écurie va donc essayer de détecter les talents au plus tôt, dès le karting. Et les pilotes d’Alpine F1, Fernando Alonso et Esteban Ocon participeront au recrutement ainsi qu’à l’entraînement de ces femmes pilotes.