« Quel est le point faible de la politique commerciale de votre société ? »

Voilà une question très provoc ! C’est un petit peu la question – vous savez - des défauts personnels mais appliquée à votre entreprise. Avec un vrai piège qui vous attend – un numéro d’équilibriste que l’on vous demande – celui de répondre à la question mais sans dénigrer votre entreprise – tout en vous mettant en valeur – bref c’est une réponse - quand même - très compliquée à formuler .

Qu’est-ce qu’on peut répondre ?

Vous pouvez jouer l’humour – en arborant un large sourire - et en disant « Je connais ce point faible mais je ne vous le donnerai pas ! C’est une question de confidentialité – je suis sûr d’ailleurs que vous m’en voudriez si je vous donnais ce point faible ! ». Vous pouvez aussi endosser un rôle plus diplomate en disant « Ce serait un peu excessif de parler de point faible, mais si je devais citer un point à renforcer – sans doute pourrait-on améliorer encore plus le service après-vente. En tant que responsable du service, c’est d’ailleurs ce que je fais depuis 3 ans avec des résultats très encourageants que je vous ai détaillés dans mon CV ».

A vous entendre Gilles, j’ai l’impression que la forme domine le fond des réponses… Est-ce le cas ?

Pour cette question posée oui la forme est supérieure au fond car la question est une question de forme où le recruteur teste votre sens de la repartie, votre capacité à gérer un stress immédiat. Il va tester aussi votre loyauté. Bref il va évaluer vos aptitudes comportementales et non directement vos compétences. Et pour réussir un entretien il est important aussi de bien vous entraîner sur ces questions qui montrent votre aisance relationnelle.