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Quand le patrimoine rejoint l'activité solaire

À retrouver dans l'émission
La tête dans étoiles France Bleu Nord
Le samedi à 7h40 et 16h49
- Mis à jour le
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De l’activité solaire à l’art d’édifier

Patrimoine du Nord
Patrimoine du Nord

En ces Journées Européennes du Patrimoine l’activité solaire s’invite pour expliquer quelques aspects techniques de l’art d’édifier des temps où les bâtisseurs avaient du bon sens, c’est à dire jusque la fin de l’époque médiévale.

Le Soleil suit un cycle d’activité de 11 ans et les maxima d’activité sont plus ou moins importants. La température de la terre étant directement liée à cette activité nous savons remonter dans le temps ce qui a permis de localiser de longues périodes de faible activité correspondant à des périodes de basse température et des périodes plus chaudes lors d’une activité solaire plus intense.

Ainsi, dans notre région, le Haut Moyen âge a été une période tempérée durant laquelle il était possible de construire en pierres et en bois puis un refroidissement est intervenu entre 1380 et 1420 et l’usage de la brique jaune faite d’argile compressé apte à résister aux climats très froids de l’hiver qui avait disparu depuis environ 4 siècles a fait son retour. De 1420 à la fin du 16ème siècle une période plus douce et humide s’est installée et des briques oranges peu cuite et moins résistantes ont été utilisées. A cette époque, comme durant la précédente les toits étaient très pentus pour permettre l’écoulement facile de l’eau et éviter l’accumulation de neige. A partir de la fin du 16ème siècle et jusqu’au milieu du 19ème siècle s’est installé le petit âge glaciaire et la brique qui, à l’époque avait remplacé presque totalement la pierre s’est faite plus résistante car plus cuite.

Peu d’immeubles de notre région gardent des témoins de ces différents aléas météorologiques mais fort heureusement il en reste quelques uns.

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