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Ils ont installé un séchoir naturel pour l'alimentation de leurs vaches

À retrouver dans l'émission
Route 53
Lundi au vendredi - 7h20
- Mis à jour le
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Il n'existe qu'une dizaine de bâtiments comme celui-ci en Mayenne. A Chantrigné, Marion et Jean-Noël ont opté pour un séchoir naturel. Sur leur ferme bio, les 75 vaches sont nourries exclusivement à l'herbe.

Jean-Noël Landemaine dans son séchoir naturel à Chantrigné
Jean-Noël Landemaine dans son séchoir naturel à Chantrigné © Radio France - Gauthier Paturo

"On a voulu revenir aux fondamentaux, explique Jean-Noël Landemaine, éleveur à Chantrigné. Une vache est herbivore, elle mange donc de l'herbe". Et pour permettre à ses 75 bêtes de consommer de l'herbe en hiver ou lors des sécheresses, Jean-Noël a misé sur le séchoir naturel.

Avoir un impact positif sur l'environnement

Avec sa compagne Marion, il a fait construire un bâtiment spécial. Et pour cause, il n'en existe qu'une dizaine en Mayenne. "On a divisé l'espace en quatre cases. Chacune peut contenir cent tonnes d'herbes que l'on va sécher en quelques jours. L'air extérieur va être déshumidifié, va être chauffé naturellement en passant sous la toiture et être rejeté sous le tas d'herbe".

Si cette installation représente un coût financier important, le couple ne regrette pas l'acquisition. "On est quasiment autonomes, à plus de 95% sur la ferme. On voulait travailler pour nous et ne plus dépendre d'importations". Cet éleveur bio s'inquiète de l'avenir de la planète et veut vraiment "avoir un impact positif sur l'environnement" comme, par exemple, en replantant des haies.

Une jeune présidente à l'US Chantrigné

Nous avons également rencontré Muriel Derouault, jeune présidente du club de foot de Chantrigné. A 26 ans, cette mayennaise passionnée est revenue dans le club de son enfance. Après avoir créé une équipe féminine il y a deux ans, elle a choisi de s'investir "pour faire vivre ce club qui me tient tant à cœur" explique-t-elle. Un club qui possède toute une histoire et qui fêtera ses 80 ans le 9 juillet prochain.

Des fromages de brebis dans les montages chantrignéennes

A Chantrigné, on trouve également du fromage de brebis. A l'origine, Stanislas et Emeline Lecoq souhaitent découvrir le métier d'éleveur à la montagne. C'est finalement dans le Nord-Mayenne qu'ils se sont installés il y a dix ans. Aujourd'hui, ils élèvent 170 brebis et fabriquent différents fromages frais et affinés, ainsi que des yaourts. Des produits en vente directe à la ferme et sur différents marchés du département.

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