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En Mayenne, elles se mobilisent pour l'égalité et les droits des femmes

À retrouver dans l'émission
Route 53
Lundi au vendredi - 7h20
- Mis à jour le
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"Conduisons nos vies", c'est le slogan de l'association "Toutes en moto 53". Dimanche 14 mars, motardes (et motards !) défileront pour l'égalité des droits entre hommes et femmes. L'évènement, au départ de Laval, a pu être maintenu.

Isabelle Mariaud et Laurette Audouit, présidentes de "Toutes en moto 53" et "Femmes Solidaires 53"
Isabelle Mariaud et Laurette Audouit, présidentes de "Toutes en moto 53" et "Femmes Solidaires 53" © Radio France - Gauthier Paturo

"Je préfère parler d'altérité plutôt que d'égalité", précise Isabelle Mariaud. Pour la présidente départementale de "Toutes en moto 53", les femmes ne doivent pas devenir des hommes. "L'altérité, c'est respecter les spécificités et différences de chacun, en ayant les mêmes droits".

D'ailleurs, cette association mixte respecte la parité avec presque autant de motardes que de motards. "Nous sommes des féministes, mais nous ne sommes pas dans la revendication, assure la présidente. Nous voulons pouvoir vivre ensemble dans les mêmes conditions et avec les mêmes chances".

D'ailleurs, le défilé organisé le dimanche 14 mars n'est pas une manifestation mais un rassemblement festif. Un événement attendu par de nombreux motards après une année de crise sanitaire. Et comme chaque année, les profits seront reversés à l'association Femmes Solidaires 53.

Elles accompagnent les femmes victimes de violences

Sept mayennaises sont mobilisées au sein de Femmes Solidaires 53, comme leur présidente Laurette Audouit. Chaque année, la recette du défilé à moto permet de financer des cours de self-défense. "Les femmes victimes de violences, ou qui se sentent fragilisées, peuvent bénéficier de ces cours. Nous sommes en partenariat avec l'ASPTT Laval."

En plus d'accompagner les victimes de violences (par téléphone ou lors de permanence au commissariat de Laval), les bénévoles interviennent dans les écoles. Elles sensibilisent les enfants à la question de l'égalité, du sexisme ordinaire et évoquent avec les ados la question du consentement.

"Je n'aime pas trop ce mot, "consentement", avoue Laurette Audouit. Ça s'applique toujours aux filles, comme si c'était toujours à elles de consentir . On a le droit en tant que femme d'exprimer des désirs et non pas de toujours consentir aux désirs de l'autre".

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