Micro-crèche, marchand de journaux : comment se sont-ils adaptés aux gestes barrières ?

"Les gestes barrières avec des bébés, c'est très compliqué". Gaëlle Billy ne le cache pas, dans sa micro-crèche "Le Jardin d'Eden" à Saint Berthevin, il n'est pas possible d'instaurer une distance physique avec les enfants. "On nourrit les bébés, et on continue de répondre à leurs besoins, s'ils ont besoin d'être portés ou bercés".

Un sourire toujours présent, mais à travers le regard

Si l'équipe appréhendait le fait de porter un masque, cela n'a pas perturbé les enfants, "car le sourire passe aussi par les yeux", assure Gaëlle Billy. Un protocole a été mis en place pour accueillir les enfants et leurs parents dans le respect des règles sanitaires.

Ils ont ouvert leur commerce deux semaines avant le confinement

A la Maison de la Presse, les clients respectent la distanciation. "Ils restent d'eux-mêmes à l'extérieur du magasin s'il y a déjà quatre personnes à l'intérieur", se félicite Ronan Beaulieu. Sur la place de la Trémoille à Laval, ce n'est pas vraiment le contexte sanitaire qui pose problème. "Pendant le confinement nous étions ouverts, les clients venaient chercher de la lecture. C'est la grève du distributeur de journaux qui nous impacte davantage".

Ronan Beaulieu et son épouse ont repris le commerce juste avant le confinement. Et au moment où ils pensaient que l'activité repartirait à la normale, ils ont été confrontés à une grève du distributeur de journaux. Résultat, de nombreux quotidiens et magazines ne lui sont pas livrés. Une situation qui s'est un peu améliorée aujourd'hui.