L'histoire des chemins de la Mayenne décrite dans la Mayenne des chemins creux.

Après les temps où l’on polit la pierre vient l’âge du bronze vers 2000 av. J-C. Une société artisanale et agricole s’installe et développe les échanges avec des centres armoricains et normands produisant notamment des haches. C’est peut-être à ce moment qu’une piste suit les hauteurs de la corniche de Pail à Villepail_,_ du mont du Saule, de la côte des Cheminées (RN12). Elle se dirige tout droit juste au nord de Mayenne et se poursuit très loin en évitant les reliefs de la forêt de Mayenne vers Andouillé. Là, elle côtoie le menhir,le Faix du Diable à la Bigottière  passe l’Ernée à gué et domine des vallons jusqu’à la Bretagne. Une enceinte de pierre de l’Age du bronze trouvée à Argentré venant de Vaiges illustre la persistance de voies réutilisées au travers les âges.

Après le 3è s av. J-C, des Celtes venus de l’est extraient le fer abondant  en Mayenne et fabriquent des outils favorisant le développement agricole et artisanal. Les chemins très creux attestent de longs et fréquents passages, tel  celui de la Pellerine_,_ sur un axe nord-sud, commun. Autour de 100 av. J-C, des lieux de marchés, sont implantés sur des hauteurs dominant la Mayenne, près de gués de voies transversales armoricaines (Saulges, Entrammes,  ou pour relier deux cheminements parallèles nord-suddominant la Mayenne _(à l’est (Villiers-Charlemagne, Daon,Montflours, St-Jean,Louverné)._Moulay, riche capitale diablinte, la plus importante agglomération de l’ouest, est reliée  à Angers par une longue voie. L’or est extrait à St-Fort (Château-Gontier-sur-Mayenne, dans le Craonnais) sur un long filon exploité dont on trouve des traces dans des blocs de quartz à faible teneur minérale dans des haies de chemins.

Il nous reste 2000 ans d’histoire à brosser rapidement. A la semaine prochaine