La Provence insolite : le belge du Frioul

Il s’appelle Christian Deveust et il a flashé pour les îles du Frioul. Il y habite d’ailleurs avec tous les plaisirs de la mer, de l’isolement parfois notamment quand le vent oblige les navettes maritimes à rester à quai.

Il est le fondateur d’une association : Frioul Terre des Artistes à laquelle vous pouvez vous inscrire, vous trouverez le contact en tapant le nom de l’association sur FaceBook. Si on vous en parle aujourd’hui c’est à propos d’un très joli petit livre de PATRICIA URFELS, album bilingue photo (français-anglais) intitulé « le petit livre bleu » que vous pouvez vous procurer par l’association dont je vous rappelle le nom : Frioul Terre des Artistes

Dans ce livre on trouve les aspects insolites des iles de l’archipel du Frioul qui est composé de l’ile d’If, Pommègues et Ratonneau mais aussi de l’ilot que l’on oublie souvent : Tiboulen. On y apprend qu’il y a un chantier naval de réparation artisanale des bateaux sur les iles, des jardins associatifs où on cultive des légumes rares et des plantes médicinales.

Il y a encore ces bâtis : des lieux de quarantaine comme le pavillon Hoche qui pour l’instant est inhabité ou la maison des pilotes en forme de navire où séjournent les pilotes qui vont prendre les commandes des gros bateaux qui entrent dans le port de Marseille.

Et puis la perle de Ratoneau : l’hôpital Caroline et sa magnifique chapelle en forme de temple grec qui accueillait les malades du typhus ou de la fièvre jaune, Superbes bâtiments qui ont fonctionné de 1828 à 1941. Et je vous précise que Christian assure des visites de l’hôpital Caroline dans lequel il a placé un buste en plâtre du chevalier Roze, statue devenue porte bonheur que les gens caressent

Et puis il y a les marques de la Deuxième Guerre Mondiale très nombreuses et visibles sur les iles. Iles qui avaient été surarmées par les armées nazie car placées en position stratégique à l’entrée du port.

La libération des iles prit plusieurs jours sous un déluge de feu de la marine américaine et des Helcats de l’aéronavale. Finalement ce sont les marines qui ont débarqué pour faire 850 prisonniers allemands qui servaient sur le Frioul.

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