“Danse encore” de Clarika, un refus de l’immobile et de l’essoufflement
Un 9e album qui célèbre ses 30 ans de carrière mais qui marque aussi un virage important pour l'artiste qui pour la première fois compose et écrit.
Le premier album de Clarika, “J’attendrai pas cent ans” est sorti en 1993. Depuis l’artiste a fait du chemin. Son parcours est jalonné de rencontres avec les plus grands, de Zazie à Michel Jonasz en passant par des duos avec Michel Delpech ou encore Bernard Lavilliers et a joué dans toutes les plus grandes salles parisiennes mais aussi dans toute la France.
Grand prix de l'académie Charles Cros, elle nous offre aujourd'hui "Danse encore", son 9ème album qui vient célébrer 30 ans de carrière. Le titre traduit un geste d’obstination, un désir, le vœu de rester en mouvement. Danser encore, même si le sol tremble. Sans frein, danser au-dessus de l’anxiété générale et des petits tracas. Danser avec les figures familières, et les nouvelles. Faire valser nos intimes et en reconnaître la poésie, même simple, même inaperçue.
“Danser encore”, c’est aussi, pour la chanteuse, ne pas se lover dans l’assise confortable qu’offrent 30 ans de carrière. C’est poursuivre, oui, mais marquer la rupture car pour cet album et pour la première fois, Clarika a écrit et composé ! Écrire, pour elle, n’est pas synonyme d’engagement politique, ni de dévoilement de la vie privée. Les thèmes abordés sont ceux qui touchent au cœur, d’abord.
Les choix musicaux marquent également le renouveau se dirigeant vers un style épuré aux accents électro. Si les albums précédents sont marqués par la présence organique d’instruments variés, “Danse encore” tient sur un fil, avec peu d’instruments additionnels.
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