La start-up rouennaise ProtectEcran se développe aux États-Unis

La start-up rouennaise ProtectEcran a inventé fin 2018-début 2019 des protections d'écrans anti-choc et anti-bactéries. Son fondateur, Olivier Maillet, est un ancien soignant qui s'est inspiré de ce qu'il voyait sur son lieu de travail à l'hôpital. Pour essayer d'améliorer les choses, il a eu l'idée d'utiliser "en surface du film des ions à argent car l'argent est connu depuis l'Antiquité pour ses vertus bactéricides. Les petites particules d'argent permettent de tuer tous les microbes et virus."

Son concept s'étend désormais bien au-delà du domaine de la santé. Ses films de protection sont présents partout, sur les bornes d'achats de billets, dans les bus, les aéroports, les musées, les écrans des caisses automatiques, les balances à légumes de supermarché mais aussi dans les voitures, qui disposent de plus en plus souvent d'écrans. "L'avantage est que vous n'allez pas avoir de contamination entre l'utilisateur A et l'utilisateur B", explique Olivier Maillet.

Une filiale aux États-Unis

Mais l'entreprise ne s'arrête pas là. Elle vient d'ouvrir une filiale à Détroit, aux États-Unis, un marché gigantesque et une belle opportunité : "Il s'est vendu l'année dernière 1,7 million de véhicules en France, tous équipés d'écrans tactiles, alors qu'aux États-Unis il s'en vend 17 millions", expose simplement Olivier Maillet.

Chez nous, ProtectEcran va également proposer une nouveauté, un drive. "Notre siège est route de Neufchâtel, c'est une ancienne station-service et l'avantage c'est qu'il y a autour tout un cheminement, d'où l'idée de créer le premier drive au monde : vous allez rentrer, dire 'j'ai tel type d'écran', vous enregistrez sur une borne, vous payez, pendant ce temps nous fabriquons puisque notre capacité de production est de 3000 films par jour, et ensuite on vient le poser sur votre voiture."