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L'entreprise Vaonis de Clapiers sort deux nouveaux télescopes

À retrouver dans l'émission
Guillaume Roulland
Du lundi au vendredi à 7h16
Par

Implantée à Clapiers (Hérault), depuis cinq ans, l'entreprise Vaonis, spécialisée dans le développement de télescopes connectés, sort deux nouveaux instruments pour Noël. L'un est grand public, l'autre est ultraperformant. Une chronique en partenariat avec ToulÉco Montpellier.

Statistiques d'entreprises © Getty

Pour Noël, l'entreprise Vaonis, implantée à Clapiers depuis cinq ans (Hérault), sort deux nouveaux télescopes : Vespera et Hyperia. Avec ces deux modèles, la société souhaite mettre l'astronomie à portée de main d'un public encore plus large. Au mois de janvier 2021, elle va aussi prendre du galon, en s'installant dans des locaux plus grands à Castelnau-le-Lez. Interview avec Cyril Dupuis, président de Vaonis.Qu'ont de particulier ces deux nouveaux télescopes?Le premier instrument qu'on a sorti, Stellina, permettait de toucher un certain nombre de personnes mais il n'était pas assez accessible en terme de prix : il est à 4.000 euros. Avec Vespera, on va toucher un public plus large avec un instrument qui est à 1.500 euros. Avec Hyperia, on va dans l'autre sens. C'est plus un démonstrateur technologique et l'objectif est de montrer ce qu'on sait faire de mieux. Et c'est donc le télescope connecté le plus performant au monde.Comment fonctionnent-ils?Comme notre premier télescope, ils sont connectés. Ils marchent avec une application mobile qui vous aident à les installer et à observer le ciel.

Avec notre appareil, vous pouvez observer le ciel profond : les galaxies, les étoiles et les comètes - Cyril Dupuis, président de Vaonis

Hyperia, le télescope le plus performant, qu'a-t-il de plus?C'est le résultat final qui change entre les trois modèles : la photographie qu'on peut capturer. En fait, c'est un peu comme ce que vous pourriez avoir sur des drones, par exemple. Vous avez des drones d'entrée de gamme à quelques centaines d'euros et des drones à plusieurs milliers d'euros. Souvent, c'est tout aussi simple d'usage. Par contre, évidemment, la qualité de l'image ou de la vidéo n'est pas la même.Qui ciblez-vous avec ce télescope ultraperformant?Ça touche un public qui est triple. Le premier, c'est ceux qui ont beaucoup d'argent. Ce ne sont pas des astronomes amateurs. Ce sont des personnes qui sont curieuses d'astronomie et qui ont de l'argent. On a également des astronomes amateurs. Et la dernière cible, ce sont des institutions et des acteurs de la recherche. Pour ces derniers, l'objectif est simple. Imaginez, par exemple, un très grand planétarium. Avoir un Hyperia sur le toit, ça a un intérêt évident : vous allez pouvoir montrer, en direct et avec une belle qualité, de très grandes images qui recouvrent quasiment toute la toile.Avec la crise sanitaire, les confinements surtout, il y a eu un engouement pour l'astronomie. Est-ce que c'est toujours le cas aujourd'hui?Là, on est plutôt dans la phase contrecoup, avec de grosses difficultés d'approvisionnement. On se bat au quotidien pour obtenir les volumes de pièces nécessaires.

L'entreprise cherche à recruter sur son site de recherche et sur son site de production, une entreprise de l'association des paralysés de France, qui est basée à Montpellier. Entre le 5 et le 8 janvier, elle sera au CES de Las Vegas, un rendez-vous international en ce qui concerne les innovations technologiques.

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