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La Nouvelle éco : la start-up amiénoise Artéka détecte les tumeurs dans la vessie grâce à un tablette

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La start-up Artéka a mis au point une tablette capable grâce à l'intelligence artificielle d'aider à repérer des tumeurs dans la vessie. Une tablette qui est utilisée depuis une semaine dans des essais cliniques au CHU d'Amiens Picardie.

Artéka a mis au point un détecteur d'anomalies portable qui utilise l'intelligence artificielle.
Artéka a mis au point un détecteur d'anomalies portable qui utilise l'intelligence artificielle. - Cyrille Chaidron

C'est un des grands gagnants des trophées de l'innovation de la CPME de la Somme qui récompensait des entreprises lundi 4 avril. La start-up amiénoise (et lilloise) Artéka a remporté le prix de l'innovation de l'avenir grâce à une tablette et sa technologie d'imagerie via des petites caméras et l'intelligence artificielle pour aider au diagnostic des tumeurs de la vessie. Un outils qui est utilisé depuis une semaine dans des essais cliniques menés par le professeur Fabien Saint, un chirurgien-urologue. 

Cette tablette est ce qu'on appelle un détecteur d'anomalies portable. "Elle va permettre en direct sans connexion internet, ce qui est nouveau, de repérer des anomalies, des tumeurs qui sont placées sur la paroi interne de la vessie", détaille Cyrille Chaidron, le président d'Artéka. Jusqu'ici, ces tumeurs n'étaient repérées que par l'œil humain des professionnels de santé. "Là, l'intelligence artificielle va venir apporter une aide à la décision pour certains médecins qui ne seraient pas confrontés à ce genre de problème. Mais cela ne prendra jamais la place des médecins", explique le gérant de la start-up.

Avec cela, cette innovation permettra à terme également de détecter des tumeurs précoces et/ou éviter des opérations chirurgicales pour les patients. 

Eviter les erreurs

La suite pour Artéka, c'est d'essayer de développer cette solution un peu partout chez les professionnels de santé et de proposer cette tablette à la détection d'autres cancers. En attendant, la viabilité de ce détecteur pourra être visible d'ici un an. "Le gros challenge va être que ce détecteur ne se trompe pas et repère bien les vraies tumeurs", insiste Cyrille Chaidron.

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