Le boom de la couture : chez Les Coupons d'Alsace, "de nouveaux clients qui cousent pour la 1ère fois"

C'est une petite entreprise qui ne connaît pas la crise ! Les coupons d'Alsace, entreprise crée en 1930 à Belfort, et spécialisée dans la couture, la mercerie, les loisirs créatifs et le linge de maison, surfe depuis le confinement sur la mode de la couture, du tricot ou de la broderie.

Depuis quelques semaines, l'entreprise a également repris ses cours de couture, principalement dans sa boutique de Montbéliard, qui connaissent un franc succès. "Ce sont des cours qui se déroulent généralement en trois heures, à partir de 39 euros où nous accueillons tout le monde, même les enfants, à partir de 7 ans", explique Raphaëlle Levasseur, responsable marketing et communication pour Les Coupons d'Alsace. "Nous proposons donc des cours de plusieurs niveaux, jusqu'au niveau "3 aiguilles", où les plus doués peuvent se lancer dans l'aventure de leur premier vêtement et la confection de leur garde robe", ajoute la responsable.

La couture est revenue en force pendant le confinement, notamment avec la fabrication de masques. "Je pense que la tendance était déjà plus ou moins présente en fond. Mais la confection de masques ou la volonté de se remettre à une nouvelle activité de loisirs créatifs a vraiment explosé ces derniers temps. On le constate tous les jours dans nos magasins avec _de nouveaux clients qui cousent pour la première fois__, et qui souhaitent s'équiper en machines à coudre où nos ventes ont littéralement explosé_". La tendance s'observe un peu partout : ainsi, les ventes de machines à coudre ont augmenté de 30 à 40% dans plusieurs magasins alsaciens.

Et la tendance ne concerne pas uniquement les seniors. Des profils de plus en plus jeunes s'y intéressent. "La jeune génération, la génération Alpha, est très soucieuse de se faire des vêtements uniques et de pouvoir les customiser, dans une démarche tournée vers l'écologie. Et puis on note également une tendance _beaucoup moins genrée qu'avant__. Il y a aussi bien des hommes que des femmes qui viennent en magasin pour se lancer dans les loisirs créatifs_", observe Raphaëlle Levasseur.