Journée interprofessionnelle de grève sur les salaires : "les gens n'arrivent plus à joindre les deux bouts"

Moins de transports en commun, pas de cantines, moins d'enseignants dans les écoles : la CGT, FSU et Solidaires, soutenus par plusieurs partis de gauche, appellent à la mobilisation pour les salaires, les pensions et les minimas sociaux.

La CGT demande l'augmentation de 10% des salaires, une hausse de 4% pour les pensions de retraites, et une revalorisation de 3,5% du point d'indice dans la fonction publique. Cela peut paraître ambitieux, mais pour Laurent Feisthauer, secrétaire départemental CGT dans le Bas-Rhin, "c'est un minimum. L'inflation est là, à 6% et même à 8 ou 9% pour les produits de première nécessité. Les gens n'arrivent plus à joindre les deux bouts."

"Le quotidien, c'est que la fin du mois commence le 15. Tout le monde se serre la ceinture, sur les déplacements, sur la nourriture, tout en travaillant. On demande juste un partage plus juste des richesses, sachant que les grands groupes continuent de faire des bénéfices et de verser des dividendes de plus en plus importants à leurs actionnaires", martèle le syndicaliste.

Les perturbations

A 14h, une manifestation est prévue place Kléber à Strasbourg, et à Mulhouse, à la même heure, place de la Bourse. Il n'y a pas de cantines à Strasbourg, un service minimum d'accueil est assuré. La SNCF prévoit un TER sur deux, et des perturbations sont également à prévoir à la CTS, avec par exemple un tram toutes les dix à douze minutes.