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Les contrôles techniques automobiles cherchent eux aussi de la main d'œuvre

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Le contrôle technique, dont cette année marque les 30 ans d'existence, peine à recruter de nouveaux bras. Illustration avec le président du réseau Autovisions, dont 14 centres sont implantés en Moselle.

30 ans après sa création en France, le secteur du contrôle technique manque de bras
30 ans après sa création en France, le secteur du contrôle technique manque de bras © Maxppp - Jérémie FULLERINGER

Le contrôle technique des véhicules est obligatoire en France depuis le 1ᵉʳ janvier 1992. Et les 30 ans du secteur interviennent dans un contexte particulier entre difficultés de recrutement et nouvelles réglementations.

5.000 emplois dans les 5 ans 

"Pour toute la profession, nous avons un bon millier d'emplois à pourvoir chaque année sur les cinq prochaines années" témoigne Bernard Bourrier, président du réseau d'établissements de contrôle technique Autovision qui compte plus de 1.000 centres à travers la France, dont 14 en Moselle. La pyramide des âges entraine les départs à la retraite de bon nombres de salariés. Et la formation des contrôleurs a évolué puisque l'accès à la profession s'effectue depuis 2018 par un bac professionnel quand seul le CAP suffisait auparavant. 

Les deux-roues en plus 

Et la situation pourrait encore se compliquer dans les prochains mois, après la décision du Conseil d'Etat de rendre obligatoire dés octobre 2022 le contrôle technique périodique des deux-roues motorisés à partir de 125 cm3. "C'est une nouvelle demande effectivement. Il faut maintenant attendre la position du gouvernement. Il nous faut recruter du personnel, le former, mettre en place le matériel et les systèmes qualités. Nous sommes pour le moment dans l'expectative." 

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