Le chat et le jeune enfant…

On a parlé, la semaine dernière de l’arrivée d’un nouveau-né dans une maison où il y a déjà un ou des chats… Comment préparer la maison ? Comment faire accepter l’arrivée d’un bébé à notre matou ? et comment protéger le nouveau-né ? Tant de questions auxquelles nous avons essayé de répondre…

Mais après ce grand chamboulement, peut-on considérer la situation comme acquise ? 

Que doit-on faire pour que tout se passe au mieux ? Bref, tant de questions que se posent tous les jeunes parents également propriétaires de matous.

Le principal élément sur lequel il va falloir rester vigilant, c’est les interactions volontaires entre le bébé et le chat. 

Et oui, un bébé qui commence à attraper tout ce qui l’entoure et qui commence à se déplacer, souvent maladroitement, surprendra forcément l’animal. Ces interactions sont nécessaires et obligatoires pour créer une belle relation mais vous devez rester vigilants !

Et oui, votre bébé, jusque ses 3 ans, ne connait pas la délicatesse… Les mouvements sont mal-coordonnés et il aura tendance à attraper fermement la queue ou encore à lui courir après ou à crier près de ses oreilles… 

Le chat va donc, forcément, être surpris par ces façons de faire, qu’il ne connaît pas. S’il est équilibré, dans le meilleur des cas, il choisira la fuite ! Mais, souvent, malheureusement, il aura tendance à répondre à l’agression par l’agression… Alors attention, et méfiance !

Pensez aussi à la tranquillité du chat et à son stress qui, pendant cette période, sera à son maximum… On conserve des endroits où il peut se cacher et être tranquille, et on apprend à l’enfant, dès son plus jeune âge, comment se comporter avec un chat… Avec comme unique mot d’ordre : s’il dort : on ne l’enquiquine pas !

La relation qui va se créer sera très différente suivant les cas… Soit mimi tissera un lien très fort avec le petit, et lui prêtera des attentions bien particulières, soit il décidera de vivre sa vie en parallèle de l’enfant… L’accepter dans son environnement sans pour autant communiquer avec lui.

Peu importe, tant qu’aucun conflit ne se tisse et que votre chat ne stresse pas, on peut considérer que vous avez gagné la partie !

Rien n’est jamais acquis, alors restez vigilants !

Et, si tout ne se passe pas au mieux, comme toujours, sachez vous tourner vers votre équipe vétérinaire ! Ils sauront vous donner des éléments anti-stress pour que mimi passe ce dur cap…