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Brigitte Kuster (UMP - Paris) : "un accord sous 24 heures entre l'UMP, l'UDI et le Modem"

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

La maire (UMP) du 17e arrondissement de Paris revient sur les dissensions qui ont agité la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet ces derniers jours. Elle affirme que l'UMP et les centristes sont en passe de trouver un accord après le coup de gueule de Jean-Louis Borloo qui estimait l'UDI mal servi dans la répartition des places sur les listes parisiennes. Elle répond à Sylvain Tronchet.

Brigitte Kuster

Verbatim :

Les municipales à Paris et les tensions avec les centristes : "J'étais triste de voir que, alors que nous avons toutes les cartes en main nous n'arrivons pas à nous faire entendre. Nathalie a engagé quelque chose de particulièrement difficile : elle veut avoir des équipes ouvertes et élargir à toutes les familles politiques. C'est une gageure, mais elle est en train de réussir. Sous 24 heures, l'accord qui avait été évoqué va être signé entre l'UMP, l'UDI et le Modem. Il y a eu des difficultés parce que les exigences de chacun étaient importantes. Ce qui compte c'est qu'on a abouti. Je vais moi même accueillir des UDI supplémentaires sur la liste du 17e arrondissement."

Faut-il interdire ou non Dieudonné ? "On doit être en vigilance sur les problèmes de racisme dans la société. Et ce que fait Dieudonné est le symbole de ce que l'on doit refuser. On voit la difficulté car plusieurs maires ont souhaité interdire ses spectacles mais il y a eu des recours et le tribunal administratif leur a donné raison. C'est donc dans la condamnation par rapport aux propos formulés qu'il doit y avoir un acte de justice. C'est la seule réponse, c'est la seule solution."

Les pics de pollution à Paris : "Lorsque le maire de Paris avait décidé de faire la guerre à la voiture -ce que l'on peut comprendre en matière de santé- on voit au bout du compte que le résultat est un échec total. Car s'il y a moins de voitures à Paris, il y a de plus en plus de deux-roues. Et ces deux roues, tout le monde ne le sait pas, polluent bien plus qu'une voiture en moyenne. Et donc nous vivons dans un climat beaucoup plus dangereux qu'il y a douze ans à Paris. Cela veut dire que c'est tout une politique qui doit être mise à plat. En disant : on fait la guerre à la voiture, on voit bien que ça ne suffit pas."

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