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VIDEO - On ne touche pas aux 35 heures mais il il faut de la souplesse : Carlos Da Silva, député PS de l'Essonne

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Carlos Da Silva, député PS de l’Essonne et conseiller régional d’Ile-de-France, était l'invité de Noé da Silva à 8h40. Il a parlé du nouveau Code du travail, des 35 heures, de l'emploi et des apprentis, du Front National FN et du cumul des mandats.

Carlos Da Silva
Carlos Da Silva © Radio France - Martine Bréson

Carlos Da Silva, député PS de l’Essonne et conseiller régional d’Ile-de-France, était l'invité de France Bleu 107.1 à 8h40. Il a évoqué le nouveau Code du travail "J_e ne suis pas embarrassé, j’attends que la ministre le présente... nous ne le faisons pas pour savoir si cela plait à la droite ou au MEDEF_".  Sur les 35 heures, "Il faut de la souplesse", dit-il.

Il a critiqué le projet pour l'emploi de Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d'Ile-de-France. Il le trouve mal ficelé et estime que la droite n'était pas "prête pour prendre la tête de la Région".

Il a réaffirmé qu'il  pensait que " des élus (FN) qui portent une idéologie nauséabonde de différenciation entre les uns et les autres n''avaient pas à siéger dans les lycées de notre Région".

Sur le cumul des mandats, selon lui, la nouvelle ministre Emmanuelle Cosse s'est mise en conformité même si elle est toujours conseillère régionale. Il a montré du doigt certains élus de droite du Conseil régional  qui "cumulent trois ou quatre mandats et qui ne s'en émeuvent pas".

Regardez l'intégralité de l'interview de Carlos Da Silva à la fin de cet article.

A retenir

Le nouveau code du travail

"Je ne suis pas du tout embarrassé... J'attends que la ministre du Travail le présente... Nous ne le faisons pas pour savoir si cela plait à la droite ou au MEDEF...  ce que nous voulons faire, c'est que les Françaises et les Français qui aujourd'hui n'ont pas de travail, trouvent du travail donc que les entreprises puissent se développer, qu'elles aient la souplesse nécessaire pour le faire et en même temps que la protection des salariés soit renforcée".

Le plafonnement des indemnités

"On veut les encadrer. On veut qu'en cas de rupture de contrat, il y ait des indemnités donc que chacun sache ce qu'il va avoir à verser pour l'entreprise, à toucher pour le salarié".

Les 35 heures

"On y touche pas... mais là-aussi, il faut la souplesse nécessaire. Il faut prendre le monde de l'entreprise tel qu'il est et, en même temps, fournir les protections nécessaires à ceux qui travaillent".

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"Moi je dis qu'il faut attendre que le projet soit déposé et jouons notre rôle de député et travaillons, amendons,  faisons des propositions plutôt que d'être en train de se rouler par terre sur des avant-annonces".

L'utilisation du 49-3

"Le 49-3, c 'est un vote... moi quand un ministre dit ce texte est tellement important que je suis prêt, que nous sommes prêts, à engager la responsabilité du gouvernement, cela veut dire que l'on tient à ce projet de loi".

L'emploi ça bouge au Conseil régional depuis que la droite est au commande  ?

Moi je suis stupéfait. Valérie Pécresse, Jérôme Chartier n'étaient pas prêts à prendre les commandes de la Région. Leurs rapports sont indigents...le rapport sur les stages  est mal ficelé".  Sur le Contrat de performance, "on fait comme c'était avant et on y ajoute un peu de discrimination sociale, je ne considère pas que ce soit de l'avancée".

Sur le travail des apprentis avant 6 heures du matin, "qui peut souhaiter qu'on fasse travailler des enfants avant 6 heures du matin".

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Le Front National et l'administration des lycées en Ile-de-France

"J'assume d'avoir dit dans l’hémicycle que je ne souhaitais pas que des élus, qui portent une idéologie nauséabonde de différenciation entre les uns et les autres, siègent dans les lycées de notre région".

Le cumul des mandats

"Emmanuelle Cosse reste conseillère régionale de base.  Être ministre n'est pas un mandat, ce n'est pas durable. Elle s'est mise en conformité plus que beaucoup d'autres parce que je rappelle que, dans cet exécutif de Valérie Pécresse, il y a  des gens qui cumulent trois ou quatre mandats et qui ne s'en émeuvent pas".

Regardez l’intégralité de l'interview de Carlos Da Silva :

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