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"Beaucoup de Gilets jaunes auront envie d'avoir une trêve familiale, une trêve amicale" parie Stéphane Floccari

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Stéphane Floccari, philosophe, professeur de philo au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur, auteur de 'Survivre à Noël" était l'invité de France Bleu Paris à 08h15.

Comment "Survivre à Noël" ?
Comment "Survivre à Noël" ? © Maxppp - Jean-François FREY

Ceux qui sont tourmentés et inquiets à la venue de cette fête de Noël sont peut-être plus nombreux qu'on le pense. "C'est une fête qui est à la fois superbe, mobilisatrice, fédératrice, qui réunit les gens et en même temps qui, à l'intérieur, préoccupe chacun", affirme Stéphane Floccari.

C'est une fête qui mobilise les gens sur le plan social mais aussi économique, dit-il. "_Il y a beaucoup de cadeaux à faire, il faut retrouver sa famille et c'est souvent compliqué pour pas mal de gens alors que la famille est plutôt un lien d'amour, d'union, de solidarité, c'est aussi un lien de difficultés, de tensions, de crispations et tout ça se cristallise à la période de Noë_l". 

On vient avec son bagage personnel

"A Noël on a envie de tout réussir aussi bien la dinde que les cadeaux que les relations avec les autres, on se met la pression et cela peut être difficile à vivre pour certains", explique l'auteur. 

"Il y a des années fastes et des années néfastes, il y a des années où on a le pied léger et des années où on a les jambes lourdes, chacun, au réveillon de Noël, vient un petit peu avec son bagage personnel de vécu, cela permet peut-être à certains de le déposer, ce bagage".

La colère des Gilets jaunes a amplifié ce sentiment anti-Noël ?

On va aller vers un Noël qui semble être un Noël gueule de bois. "Moi je fais le pari que la plupart des gens aussi longtemps qu'ils soient restés autour des ronds-points aussi difficiles qu'aient été leurs luttes, je pense que beaucoup auront envie d'avoir une sorte de trêve familiale, de trêve amicale", affirme Stéphane Floccari. 

Le secret : ne pas se mettre la pression 

Pour "survivre à Noël" indique le philosophe, "il faut peut-être ne pas trop se mettre de pression, oser être soi, en osant se dire que finalement une fête, c'est une occasion de se réunir, une occasion d'être ensemble et qu'elle n'est pas obligée d'être la fête du siècle à chaque fois. Il suffit peut-être d'être avec les siens, de se laisser un peu aller et de se donner un peu de bon temps quelles qu'aient été les difficultés durant le reste de l'année et cette année pour des millions de Français, il faut bien le reconnaître, la vie a été difficile".

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