Déborah Cadat, présidente en Isère du syndicat de médecins généralistes MG France
Le gouvernement qui tente de gagner des créneaux chez les généralistes propose d'accéder aux spécialistes hors parcours de soin , ou encore de taxer les patients qui n'honorent pas les rendez-vous. "Ce ne sont pas des solutions" estime de son côté le syndicat MG France
Aller chez un kinésithérapeute ou chez un cardiologue sans prescription de son médecins traitant. Une "taxe lapin" de 5 euros pour lutter contre les rendez-vous pris mais non honorés par les patients. Ces propositions, ou suggestions, du premier ministre Gabriel Attal ont fini, ces derniers jours, de fâcher les syndicats de médecins généralistes déjà échaudés par les questions de revalorisation des tarifs de consultation. Avec ces mesures le gouvernement affiche une volonté de libérer des créneaux chez les généralistes mais non seulement il n'est pas évident que ça marche et en plus ce n'est pas la bonne méthode estime le syndicat MG France. Déborah Cadat, sa présidente en Isère est l'invité d'Ici matin ce mardi 9 avril.