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Matthieu Lacroix, porte-parole des médecins urgentistes du CHR d'Orléans

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Deux mois après le début du conflit aux urgences du CHR d'Orléans, la plupart des agents qui s'étaient mis en arrêt maladie pour cause d'épuisement, ont repris le travail. Mais les problèmes sont loin d'être réglés. Et la situation du CHRO est celle de nombreux hôpitaux en France.

Matthieu Lacroix, médecin aux urgences de l'hôpital d'Orléans
Matthieu Lacroix, médecin aux urgences de l'hôpital d'Orléans - Lydie Lahaix

L'activité fonctionne toujours au ralenti aux urgences de l'Hôpital d'Orléans. Depuis fin mars, infirmières et aides-soignants du service, qui sont à bout de force, se sont mis en arrêt en maladie. 

Aujourd'hui, la plupart ont repris le travail mais ils sont démotivés car la situation n'a pas véritablement changé. Les urgences manquent de lits pour accueillir les malades et le personnel n'en peut plus.

Les choses doivent évoluer, "le service ne peut plus fonctionner comme avant" reconnait Matthieu Lacroix, l'un des médecins urgentistes du CHRO.

La situation au CHR d'Orléans n'est pas unique. Actuellement 120 services d'urgences sont touchés dans les hôpitaux français, de Bordeaux à Grenoble, également Chinon, Amboise et Dreux en région Centre-Val de Loire. 

Manque de personnel, épuisement, à quelques semaines de l'été, la situation est alarmante.

Matthieu Lacroix est l'invité FRANCE BLEU ORLEANS.

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