La photographe orléanaise Géraldine Aresteanu revisite le mot "Etranger" à travers des portraits de salariés
Géraldine Aresteanu est photographe et vit à Orléans. De son travail au sein des entreprises, depuis longtemps maintenant, où elle photographie les patrons comme les salariés, elle tire un livre qu'elle veut engagé, sur la place de ces travailleurs dans l'économie française.
La photographe orléanaise Géraldine Aresteanu publie ce mercredi 20 avril aux éditions Alopex, un livre au titre qui résume son engagement : "Etranger", des portraits de travailleurs étrangers et de leurs employeurs, associés à des réflexions de personnalités variées sur ce mot.
Géraldine Aresteanu a photographié ces hommes et ces femmes, leur a demandé de confier leurs histoires, leurs parcours, et leur définition de ce mot "Etranger". Elle a fait de même avec leurs employeurs, une trentaine d'entreprises dans tous les secteurs de l'économie française. Et puiselle a demandé à des personnalités comme l'écrivain Jean-Christophe Ruffin, le démographe Hervé Le Bras, mais beaucoup d'autres encore, de confier eux aussi leur regard sur ce mot "trop souvent utilisé dans un sens négatif" confie-t-elle.
Son livre sort ce mercredi 20 avril, et une exposition de ses portraits a lieu en ce moment à l'Institut du Monde Arabe.
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