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Les invités du 6/9 : Dominique Prosper et Bertille Betaré du CJF Fleury Loiret Handball

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Quelques mois après le dépôt de bilan du club, qui a perdu son statut professionnel, les co-présidents du CJF Fleury Loiret Handball racontent le nouveau départ des Panthères, en Nationale 1. Dominique Prosper et Bertille Betaré sont les invités de France Bleu Orléans ce mardi.

Bertille Bétaré et Dominique Prosper, co-présidents du CJF Fleury Loiret Handball
Bertille Bétaré et Dominique Prosper, co-présidents du CJF Fleury Loiret Handball © Radio France - Julien Pearce

Que reste-t-il des Panthères après la liquidation judiciaire du club professionnel ? C'est un tout nouveau projet que le CJF Fleury Loiret Handball démarre cette saison, avec son équipe réserve, en troisième division. Le dépôt de bilan a été digéré, assure Bertille Betaré. "Je pense qu'il était important de rebondir rapidement (...) on avait quand même des forces vives, qui avaient une oreille attentive sur le club. Même avec la liquidation, l'équipe réserve était en N1 et s'est maintenue" déclare l'ancienne joueuse du CJF, devenue co-présidente du club avec Dominique Prosper. Tous deux invités de France Bleu Orléans ils évoquent cette nouvelle histoire et les ambitions, raisonnables, à plus ou moins long terme.

"Il reste une culture, l'histoire ne s'arrête pas"

Le dépôt de bilan, qui signifie une perte du statut professionnel, a été un vrai coup dur pour un club dont les joueuses étaient championnes de France de première division en 2015. "On n'avait pas envisagé cet épisode" reconnaît Dominique Prosper. Outre les trophées de ce passé glorieux, "il reste une culture, l'histoire ne s'arrête pas. La culture reste une culture de la formation, de la compétition, de l'architecture d'équipe, avec des jeunes qui passent par le club et qui continuent en pratique d'excellence avec le pôle espoir féminin d'Orléans."

Après la liquidation du club professionnel, le centre de formation a perdu son agrément mais le staff de formateurs est resté pour "continuer à travailler avec des jeunes qui étaient au centre de formation, qui ont arrêté leur parcours vers le professionnalisme mais dont on espère qu'elles le retrouveront très rapidement avec nous" poursuit Dominique Prosper. "Le nouveau projet, c'est de mettre la joueuse, la femme, au centre, de l'accompagner dans un équilibre sportif mais aussi scolaire, professionnel" précise Bertille Betaré, elle-même formée au club dont elle a été une joueuse emblématique. "Une joueuse épanouie, c'est une joueuse performante sur le terrain."

Remonter dans l'élite, en prenant son temps

Après sept journées de championnat, les Panthères, qui ont conservé leur surnom, sont neuvièmes sur les douze équipes que compte la poule 2 de Nationale 1. "On sait que c'est une saison de transition mais il faut qu'on soit ambitieux, avec des bases solides" déclare Bertille Betaré "Cette année, on veut un maintien assez rapidement. Pour l'accession au plus haut niveau, on ne se donne pas d'années." Remonter, c'est aussi une affaire de budget, autour de 800.000 euros "tout compris, par saison" estime Dominique Prosper. "Aujourd'hui, on est à peine à la moitié. Il y a encore du chemin à faire mais on y travaille. Le partenariat se divise en deux grandes parties : du partenariat public avec nos collectivités territoriales (...) et du partenariat privé. Il y en a qui ont renouvelé, d'autres qui sont prêts à revenir."

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