Le World Impact Summit, à Bordeaux "n'est pas un énième sommet" sur le climat
La cinquième édition du World Impact Summit, c'est ce mercredi et ce jeudi, à Bordeaux. Un sommet international des solutions à impact positif, en bon français : il a vocation à faire émerger des solutions concrètes venues des entreprises, pour enrayer le dérèglement climatique.
Bordeaux a aussi son sommet sur le climat. Pas de COP, à l'image de celle qui s'est achevée il y a une dizaine de jours à Charm-el-Cheikh, en Egypte, mais un World Impact Summit (WIS), un sommet international des solutions à impact positif, qui se déroule ce mercredi et ce jeudi, au Palais des Congrès. L'objectif précise son président, et également élu d'opposition à Bordeaux, Nicolas Pereira, c'est de "faire un peu ce que font les COP à une échelle internationale, mais à l'échelle des entreprises, des acteurs de la société civile, capables d'agir de façon concrète et rapide. Donc, ce n'est pas un énième sommet sur le climat !", martèle-t-il.
Nicolas Pereira veut faire de ce WIS, "un sommet pour l'action, pour les solutions", se basant sur la liberté d'action des entreprises, plus grande que celle des États. Et il met en avant des solutions concrètes, existantes, prêtes à être appliquées à plus grande échelle. "Une société charentaise propose une solution à base de plastique végétal qui permet de remplacer le plastique partout où c'est possible, décrit-il, dans les emballages, dans les contenants. On a aussi des solutions pour les factures énergétiques : une société qui s'appelle Voltalis, qui permet d'installer chez soi un "effaceur", qui permet de réduire la consommation d'énergie jusqu'à 30-40% en fonction des foyers. Et c'est une solution qui va lui être déployée à l'échelle de la Métropole" bordelaise.
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L'invité du 6/9 France Bleu Gironde
A moins de 15 jours des élections européennes, le 9 juin, la liste écologiste menée par la Bordelaise Marie Toussaint fleure avec la barre des 5% dans les sondages. Ce qui veut dire que les écologistes pourraient ne pas avoir d'élus. Pour en parler, Laure Curvale, 41ème sur cette liste.