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"On ne peut limiter la question de la fin de vie à du pour ou contre"

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Emmanuel Macron a annoncé le lancement d'une consultation citoyenne sur la fin de vie à partir du mois d'octobre. Elle pourrait aboutir à une nouvelle loi en 2023. Olivier Mermet, qui pilote le plan national sur les soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie est l'invité de France Bleu.

Une consultation citoyenne sur la fin de vie va débuter en octobre 2022 en France
Une consultation citoyenne sur la fin de vie va débuter en octobre 2022 en France © AFP - Roos Koole

Faut-il aller plus loin sur la fin de vie ? le débat, délicat et clivant revient au coeur de l'actualité. Emmanuel Macron a annoncé ce mardi une consultation citoyenne sur la question en octobre. Elle pourrait aboutir à une nouvelle loi fin 2023. Aujourd'hui le cadre légal, c'est la loi Claeys-Léonetti de 2016 qui interdit l'euthanasie et le suicide assisté mais permet une "sédation profonde et continue jusqu'au décès". 

Alors faut-il aller vers une "aide active à mourir" comme le suggère le comité consultatif national d'éthique ? Nous avons posé la question ce mercredi matin à Olivier Mermet. Ce médecin généraliste de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier), pilote le plan national sur les soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie : "La société est basée sur un principe de solidarité envers les malades pour leur dire qu'on est là pour les accompagner. Aller vers une "aide active à mourir" c'est aller ailleurs. La question est complexe et ne peut se limiter à du pour ou contre. Il faut aller rechercher dans tous les champs et notamment l'implication pour les soignants".

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