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"L'idée" du RSA sous condition "est de donner une formation à nos bénéficiaires", dit le président de la Marne

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La Marne, comme les Ardennes, fait partie des 29 nouveaux départements retenus pour expérimenter le RSA sous condition, a annoncé le gouvernement le 1er mars. Un dispositif salué par le président du conseil départemental de la Marne Jean-Marc Roze, invité de France Bleu Champagne-Ardenne ce lundi.

Jean-Marc Roze, le président du conseil départemental de la Marne, invité de France Bleu Champagne-Ardenne ce 11 mars.
Jean-Marc Roze, le président du conseil départemental de la Marne, invité de France Bleu Champagne-Ardenne ce 11 mars. © Radio France - Margot Turgy

Le RSA sous condition "c'est bien, parce que l'objectif d'un département est de faire en sorte que les bénéficiaires réintègrent" le marché de l'emploi. C'est ce qu'a déclaré sur France Bleu Champagne-Ardenne ce 11 mars le président de la Marne Jean-Marc Roze, alors que le département a été choisi le 1er mars avec les Ardennes et 27 autres nouveaux territoires tests pour rejoindre cette expérimentation lancée en 2022.

Le RSA versé en échange de 15h d'activités hebdomadaires obligatoires, "c'est davantage l'idée de donner une formation à nos bénéficiaires", assure Jean-Marc Roze. "Certains ne parlent pas le français, donc on peut leur apprendre" par exemple. "Et on va les aider" grâce à "des binômes" composés d'un "agent du département et d'un agent de France Travail", l'ex-Pôle emploi. Ce RSA sous condition "ne concernera que ceux qui ont la capacité" de retrouver un emploi lors de la généralisation du dispositif le 1er janvier 2025, alors que "20 à 25%" des 13 500 allocataires marnais actuels "sont malades, voire addicts", souligne le président du département.

1 700 bénéficiaires concernés dans la Marne

Pour cette expérimentation du RSA renforcé, "on a choisi un bassin d'emploi autour de Reims", qui "concerne les quartiers Épinettes et Europe de la ville de Reims et une quarantaine de communes autour. Parce que c'est une zone sans doute un peu plus difficile", justifie Jean-Marc Roze, ajoutant que cela représente "1 700 emplois".

Le président du département de la Marne souhaite appliquer cette expérimentation "dès que le gouvernement nous donnera les moyens de la mettre en place. Parce que ça va entraîner l'embauche de 7 ou 8 personnes pour accompagner nos bénéficiaires, pour un coût de 500 000 euros", conclut-il.

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