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Catherine Vautrin, à la tête d'un super ministère : "seul le dialogue permet de s'en sortir"

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La Rémoise Catherine Vautrin était ce mardi l'invité de France Bleu Champagne. Nommée le 11 janvier à la tête d'un super ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, s'est exprimé sur ses dossiers. Elle s'est aussi dit attachée à Reims et son territoire.

Catherine Vautrin, la ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités
Catherine Vautrin, la ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités © Maxppp - Antoine Burat

Elle va bientôt fêter son premier mois au gouvernement ! Nommée le 11 janvier à la tête d'un super ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, la Rémoise Catherine Vautrin est notre invitée ce mardi 6 septembre.

Catherine Vautrin nous a dit ses ambitions pour les grands dossiers à traiter, qu'ils touchent le travail, la santé ou les solidarités et comment cette nomination a aussi bouleversé son quotidien.

La Ministre s'est exprimée sur la fin de vie, rappellant que c'était un choix sur lequel chacun devait se prononcer. La ministre assure qu'elle portera ce texte "extrêmement important" mais soutient qu'il faut le traiter "avec beaucoup de prudence et d'écoute". Catherine Vautrin précise que le projet de loi sur l'aide active à mourir ne doit concerner "que des majeurs" et "des personnes qui ont encore leur consentement parce que leur vie leur appartient, c'est leur décision" et qu'il doit concerner des patients atteints de pathologies "qui montrent une espérance de vie extrêmement courte", comme "la maladie de Charcot"

Elle a aussi rappellé son attachement à la ville de Reims : "son port d'attache" qui ne la quitterait pas.

"Seul le dialogue permet de s'en sortir"

Alors que son ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a fait polémique à sa création, Catherine Vautrin répond aux critiques de certains syndicats qu’elle est au travail. Elle rappelle qu’elle a reçu dès le 26 janvier les directions régionales de l’Économie, de l’Emploi et du Travail.

"Je leur ai affirmé tout mon soutien, pour une raison très simple, c'est que quelles que soient les difficultés que l'on rencontre, rien n'explique la violence. Seul le dialogue permet d'en sortir. Et je redis ce matin encore tout le soutien qui est le mien aux inspecteurs du travail."

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