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L'invité de la rédaction France Bleu Drôme Ardèche : Guillaume Bosc

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Des journées "collège mort" sont organisées dans de nombreux établissements un peu partout en France. Opération contre la réforme Attal et la création de groupe de niveau en sixième et cinquième. Guillaume Bosc, co-secrétaire départemental du syndicat SNES FSU en Ardèche n'en veut pas.

Manifestation d'enseignants opposés à la réforme du choc des savoirs et l'instauration de groupes de niveaux au collège.
Manifestation d'enseignants opposés à la réforme du choc des savoirs et l'instauration de groupes de niveaux au collège. © Radio France - Yves-René Tapon

"Le choc des savoirs" voulu par Gabriel Attal, alors ministre de l'Education Nationale, crée des remous chez les enseignants. Principale mesure qui ne passe pas dans cette réforme ? La création, à la rentrée prochaine, de groupes de niveaux en maths et en français, pour les élèves de sixième et de cinquième.

Le gouvernement explique que cela permettra de relever le niveau des collégiens, en travaillant avec un enseignement et une méthode adaptés à leurs besoins.
Pour les profs, cela revient à faire un "tri" des élèves et c'est contraire à ce qu'est l'école, assure Guillaume Bosc, co-secrétaire départemental du syndicat SNES FSU en Ardèche, invité de France Bleu Drôme Ardèche ce mercredi matin. Sans compter qu'il faut plus d'enseignants en maths et en français pour dédoubler (ou plus exactement "détripler") des classes, or il en manque déjà. Comment cela va-t-il se passer en septembre prochain ?

En réaction, chaque établissement met en place une réponse, avec de nombreuses opérations "collège mort" : une ou plusieurs journées de grève.

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