Université de Strasbourg : "il aurait fallu anticiper la fermeture de deux semaines de plus" selon l'Afges
Le conseil de la formation et de la vie universitaire de Strasbourg a rejeté la proposition de fermer l'université deux semaines supplémentaires cet hiver pour faire des économies d'énergie. Interview avec le président de l'Afges, Romuald Landewin.
Une trentaine d'étudiants ont manifesté sur le campus le 26 septembre, contre la fermeture de l'université de Strasbourg, annoncée pour deux semaines supplémentaires cet hiver. L'objectif est de faire des économies d'énergie. Sur le fond, Romuald Landewin, le président de l'Afges, principal syndicat étudiant en Alsace, comprend la mesure. "Si on ferme l'université moins d'une semaine, ça n'a pas d'impact sur la facture." Ce qui pose problème selon lui, c'est la méthode. "Il aurait fallu anticiper, discuter. On se retrouve avec des étudiants lésés avec un calendrier universitaire raccourci dans certaines filières. C'est une décision unilatérale de l'université."
Le prix moyen d'un logement passe la barre des 500 euros
Plus globalement, la rentrée est compliquée pour les étudiants. "Notamment en termes de logements. Il y a actuellement une réelle crise du logement. Avec une augmentation de 2,43% du loyer moyen d'un logement étudiant. On passe la barre des 500 euros." Par ailleurs, les inscriptions sont ouvertes pour les épiceries solidaires qui vont rouvrir à Strasbourg au mois d'octobre. "Nous avons déjà plus de 200 demandes qui ont été faites."