Wissam El Hage, psychiatre et professeur à l'université de Tours

4 mois après les attentats de Paris, Daesh frappe à nouveau et c'est l'Europe toute entière qui rebascule dans l'horreur. Trois explosions à Bruxelles, une trentaine de morts. Des scènes de carnages identiques à celles vécues en France le 13 novembre dernier. Comme un cauchemar qui ressurgit.

Tout cela tourne en boucle sur les réseaux sociaux, à la télévision. "La force des images est encore plus violente que le récit" rappelle Wissam El Hage. Pour ce psychiatre, "la peur peut très vite prendre le dessus, et certaines personnes plus fragiles, ou qui ont vécu personnellement un tel drame, peuvent se sentir en réel danger."

C'est aussi le risque pour nos enfants qu'il vaut mieux éloigner de la télé en ce moment pour ne pas les confronter à toutes ces images d'horreur.