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"Il faut revaloriser le travail de nuit", alertent les soignants de l'hôpital Saint-Louis

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L'inquiétude est grande actuellement à l'hôpital Saint-Louis, dans le 10e arrondissement de Paris : le service d'immunologie clinique va peut-être fermer d'ici l'été, à cause d'une pénurie d'infirmières de nuit. La seule solution c'est de revaloriser leur salaire, selon la chef adjointe du service.

Claire Fieschi, chef adjointe du service d'immunologie à l'hôpital Saint-Louis.
Claire Fieschi, chef adjointe du service d'immunologie à l'hôpital Saint-Louis. © Radio France - Soizic Bour

Le service d'immunologie clinique de l'hôpital Saint-Louis est menacé de fermeture d'ici l'été, à cause d'une pénurie d'infirmières de nuit. Raison pour laquelle médecins, infirmiers, aides-soignants, patients, syndicats et collectifs se sont rassemblés ce mardi après-midi devant l'établissement, qui dépend de l'APHP. 

Martin Hirsh, le directeur de l'APHP a tenté de rassurer sur Twitter en affirmant que le problème serait résolu et que le service ne fermerait pas. Mais il est loin d'avoir convaincu les personnels soignants : "les infirmières de nuit gagnent 9 euros de plus par nuit travaillée, par 12 heures travaillées, que leurs collègues de jour", explique la chef adjointe du service d'immunologie Claire Lieschi, invitée ce mercredi matin de France Bleu Paris.

"Je pense que c'est assez simple de voir que ce n'est pas attractif, d'autant que les conditions de travail sont très difficiles, il y a une pénibilité énorme et les risques de santé au travail sont réels, ils sont avérés pour tout le monde, et si le Ségur de la Santé a donné un peu d'argent à tout le monde, on a pas parlé de façon spécifique du travail de nuit". 

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