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Thierry Prazuck, chef du service infectiologie du centre hospitalier régional d'Orléans

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Pour Thierry Prazuck, "il ne faut pas être inquiet, le CHRO est en capacité d'accueillir les patients du Covid-19", même si le premier service de réanimation affiche complet. Il espère "voir les effets du confinement dans les prochains jours, il faut encore attendre 48h pour s'en rendre compte."

Thierry Prazuck, dans les locaux de France Bleu Orléans, avant le confinement (en janvier 2020)...
Thierry Prazuck, dans les locaux de France Bleu Orléans, avant le confinement (en janvier 2020)... © Radio France - Anne Oger

L'hôpital d'Orléans a annoncé hier que son premier service de réanimation affichait désormais complet, soit 38 lits occupés en raison de l'épidémie de coronavirus : "On s'y attendait, souligne le Dr Thierry Prazuck, chef du service des maladies infectieuses et tropicales au CHRO, c'est pourquoi nous avons tous les jours une cellule de crise. Nous avions anticipé et nous sommes dans la capacité, quasiment, de multiplier par deux ce chiffre-là., donc il ne faut pas être inquiet, nous allons pouvoir accueillir les patients supplémentaires."

On devrait bénéficier des effets du confinement dans les prochains jours"

Thierry Prazuck mise en fait sur "les premiers effets du confinement" : "Le confinement a commencé alors que la région Centre Val-de-Loire était moins impactée que d'autres régions, donc on devrait bénéficier du confinement. A-t-on atteint le pic de l'épidémie ? C'est difficile à dire. Il est possible qu'il y ait une petite amélioration dans les jours prochains, mais je pense qu'il faut attendre encore 48 heures pour s'en rendre compte."

A l'heure actuelle, il n'est pas question de "trier" entre les patients accueillis en réanimation, mais "bien évidemment, les patients qui sont grabataires et qui auraient le Covid-19 vont avoir des soins de confort mais n'iront pas en réanimation."

On commence un essai clinique sur la chrloroquine"

Thierry Prazuck confirme par ailleurs qu'un essai clinique est en cours pour l'utilisation de la chloroquine, habituellement usité contre le paludisme : "Cet essai clinique est coordonné par le CHU d"Angers, avec 34 centres, pour véritablement avoir des informations sur l'efficacité ou non de ce traitement." Il est rappelé qu'en aucun cas, il ne faut utiliser la chloroquine en auto-médication, car des effets secondaires sont possibles sur le cœur. 

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