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Pascale Gautrot-Lamoureux sur l'ouverture du site parcoursup.fr : "Il fallait faire évoluer le système"

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Aujourd'hui est officiellement lancé "parcoursup.fr", la nouvelle plate-forme d'admission post-bac. Comment ça marche et que faut-il en attendre ? Réponses avec Pascale Gaudrot-Lamoureux, proviseur au lycée Pothier à Orléans.

"Il doit y avoir une harmonie entre les vœux des élèves, leur potentiel et leur capacité à réussir" - Pascale Gaudrot-Lamoureux
"Il doit y avoir une harmonie entre les vœux des élèves, leur potentiel et leur capacité à réussir" - Pascale Gaudrot-Lamoureux © Radio France - François Guéroult

C'est la nouvelle plate-forme d'admission post-bac : le site parcourssup.fr qui est mis en ligne ce matin à 11h et qui succède à l'ancien site APB, qui avait connu de nombreux ratés. "Il fallait faire évoluer le système", estime Pascale Gautrot-Lamoureux, proviseur du lycée Pothier à Orléans et membre du SNPDEN, le Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale, elle était l'invitée de France Bleu Orléans ce matin. "Des élèves l'an passé avaient eu des pastilles vertes, une place promise à l'Université, et s'étaient en fait retrouvés sans affectation", rappelle-t-elle.

La fin du tirage au sort

Les élèves de terminale pourront formuler leur vœux dès la semaine prochaine : les modalités changent, les universités pourront exiger des "attendus", c'est-à-dire des compétences et des connaissances requises pour être admis dans la filière souhaitée - l'obtention du bac ne suffira plus dans certains cas. Est-ce une sélection qui ne dit pas son nom ? "J'attends de voir, répond Pascale Gautrot-Lamoureux, nous ne pouvions pas non plus nous satisfaire du tirage au sort, ni de l'échec en première année à la fac, autour de 60%" ! Il doit y a voir une nécessaire harmonie entre les vœux des élèves, leur potentiel et leur capacité à réussir, c'est là le défi de cette nouvelle application."

Pour accompagner les élèves, il y a désormais 2 professeurs principaux par classe de terminale : "C'est un point positif, et cela explique peut-être que je ne sente pas d'appréhension particulière des élèves vis-à-vis de cette nouvelle plateforme". Reste la question : y aura-t-il assez de places dans l'enseignement supérieur alors que la pression démographique augmente ? "L'Université a ouvert certaines places pour accueillir un plus grand nombre d'étudiants, et il y aura une commission au mois de septembre, sous la responsabilité de la rectrice pour trouver la formation qui se rapproche le + du souhait des jeunes qui n'auront jusque là été admis nulle part."

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