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Gilles Lory, secrétaire du syndicat CFDT en Centre Val de Loire

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Nouveau conseil de défense à l'Elysée ce matin, consacré à la crise sanitaire, avant un autre prévu demain. Le Premier ministre réunit aussi, ce mardi, les responsables politiques puis les partenaires sociaux. Quelles sont les annonces qu'attendent les syndicats ? Réponse avec la CFDT.

Gilles Lory, le secrétaire régional de la CFDT Centre Val de Loire
Gilles Lory, le secrétaire régional de la CFDT Centre Val de Loire © Radio France - Anne Oger

Emmanuel Macron réunit, ce mardi matin, à l'Elysée un nouveau conseil de défense sur la progression de l'épidémie de Covid 19. Dans l'après-midi le premier ministre Jean Castex recevra les responsables politiques, puis les partenaires sociaux. L'hypothèse d'un reconfinement général inquiète les acteurs de la vie économique.  Les syndicats vont réclamer des garanties au Premier ministre. 

Développer le télétravail

La CFDT souhaite le développement du télétravail.  "Cela fait des mois que nous proposons des négociations pour améliorer ce dispositif, il faut arriver à quelque chose de viable dans le temps, autour de 2-3 jours par semaine, pour les salariés là où c'est possible et avec des conditions matérielles normales", estime Gilles Lory, le secrétaire régional de la CFDT du Centre Val de Loire, qui regrette les réticences du patronat. _"Il faut que cela amène une réflexion sur l'organisation, car on ne travaille pas de la même manière en télétravail qu'en présentiel"._

Pour l'abandon de la réforme de l'assurance-chômage 

Les syndicats étaient réunis ce lundi à Matignon pour une "conférence du dialogue social" où Jean Castex a annoncé un nouveau report de trois mois de l'application de la réforme controversée de l'assurance-chômage, au 1er avril 2021. Il n'est pas question d'y renoncer alors que tous les syndicats réclament son abandon. 

"Le Premier ministre a tort de s'entêter" estime Gille Lory. "La logique n'a pas changé, le gouvernement continue de considérer que le meilleur moyen de lutter contre le chômage c'est de punir les demandeurs d'emploi, or dans la situation actuelle où plus d'un 1 million de personnes ont perdu leur travail, il faut soutenir ceux qui ont des contrats courts et qui sont les plus mal payés, ceux souvent qui ont été mis en avant dont les salariés de "la deuxième ligne", ils ont été les oubliés de la crise sanitaire. Si la réforme est appliquée, ils risquent de basculer dans la pauvreté s'inquiète Gilles Lory.

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