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Emprunts toxiques : pour Christophe Faverjon ce sont "des choix très lourds qui sont devant nous"'

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La commune se trouve aujourd'hui confronté à un choix capital, soit elle négocie le remboursement anticipé de sa dette, soit elle poursuit son action en justice en espérant gagner contre les banques fautives pour faire baisser sa dette.

Le maire d'Unieux, Christophe Faverjon
Le maire d'Unieux, Christophe Faverjon

C'est un choix cornélien que le maire, veut partager avec ses administrés. Quelque soit la solution choisie elle impliquera des conséquences financières. Ces emprunts toxiques remontent à l’année 2007 et avaient êtes indexés sur le franc Suisse. Mais la crise est passée par là et les intérêts sont en train de s’envoler depuis que le Franc Suisse n’est plus indexé sur l’Euro. Il y a donc urgence a stopper ce cycle infernal prévu jusqu’en 2035 qui pourrait entrainer la commune à la faillite et sa mise sous tutelle. La banque SFIL qui a repris les activités de Dexia propose une renégociation de la dette avec un remboursement anticipé, ou l’état se propose d’abonder l’opération à hauteur de près de 70 %, mais qui va effectivement couter entre 4 et 5 millions d’euros à la commune qui n’a pas de réserve financière et qui devra payer la différence par une augmentation de ses impôts, on évoque près de 14 % d’augmentation. C’est en grande partie ce qui justifie ce recours au referendum. L’autre solution étant de poursuivre l’action en justice déjà entamée contre la banque Dexia pour obtenir un dédommagement complet, mais là sans aucune certitude de réussite. Les communes qui ont obtenu les meilleurs résultats n’ont réussi qu’à décrocher une diminution de 50% de la dette.

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On ne veut pas risquer une mise sous tutelle de la commune (Christophe Favergon, le maire d'Unieux)

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