David Dallois, président de la fédération du parti Les Républicains du Cher

Ambiance tendue chez les républicains en ce moment, avec notamment le limogeage de la numéro 2 du parti Virginie Calmels ce weekend.  Elle critiquait vivement la politique du leader Laurent Wauquiez depuis plusieurs jours.  Selon elle, depuis son élection, Laurent Wauquiez "démontre au fur et à mesure des jours qui passent qu'il semble uniquement là pour défendre sa propre ligne".  Une décision que comprend David Dallois, le premier secrétaire du parti dans le Cher. "Les choses ne pouvaient pas rester en l'état. Il y a un président, Laurent Wauquiez, qui a été élu, à un moment donné pour faire preuve d'efficacité il y a des positions à prendre. Quand il y a des divergences il faut qu'elles se règlent." Il reconnait tout de même que son parti a "une histoire très diverse".

Quelle la droite dont la France a besoin dans quinze ou vingt ans ? On doit se poser la question mais on doit aussi respecter la hiérarchie

David Dallois revient aussi sur les dossiers chauds en Berry en terme de santé, avec les maternités du Blanc et de Vierzon menacées, ou encore la surcharge aux urgences de Bourges. Lui qui est maire d'Yvoy-le-Prè est confronté tous les jours à la désertification médicale dans sa commune, le médecin actuel ne trouvant pas de remplaçant. "Le modèle actuel est à bout de souffle, dans les campagnes ce sera bientôt un désert mais c'est vrai aussi en ville. Le pire c'est qu'en France on a n'a jamais eu autant de médecins mais la répartition n'est pas bonne." Pour lui il ne faut pas inciter les médecins à s'installer là où il y a des besoins cela dit, il plaide plutôt pour en terminer avec le Numerus Clausus, qui limite le nombre d'étudiants après la première année commune de médecine.