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Violences sexuelles dans le sport : "On aurait pu éviter des récidives" selon une championne azuréenne

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La championne de Kayak azuréenne Emilie Fer assure avoir assisté à des comportements déplacés après les révélations sur les agressions sexuelles dans le milieu du sport. Elle demande la vérification systématique du casier.

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illustration © Radio France - Xavier Demagny

La polémique des violences sexuelles ébranle le milieu du sport de haut niveau. Celui du patinage artistique notamment suite aux accusations portées par l'ancienne championne Sarah Abitbol à l'encontre de son ancien entraîneur. Dans le football également une enquête préliminaire pour agressions sexuelles ouverte à l'encontre du président du SCO d'Angers, Said Chabane. Ajouté à cela, une tribune signée par de nombreux sportifs de haut niveau pour que l'omerta soit levée. Parmi les signataires, l'azuréenne Emilie Fer, championne olympique de Kayak. Elle raconte notamment ce qu'elle a vécu. 

"Les entraîneurs dormaient avec les sportifs. C'était une habitude et même si les parent s’insurgeaient c'était ainsi." 

L'azuréenne appelle à ce que les casiers judiciaires des collaborateurs de clubs sportifs (entraîneurs et salariés) soient systématiquement fouillés. Ce qui n'est pas le cas actuellement. 

"Le casier est à aucun moment vérifié, on pourrait éviter des cas de récidive avec cette mesure" Emilie Fer

Aujourd'hui, l'azuréenne qui fut licenciée au club SPCOC La Colle St Paul à La Colle-sur-Loup pendant de nombreuses années s'est installée à Pau. 

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