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Les défenseurs de la ruralité et des traditions se rassemblent à Nîmes pour faire front commun

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Les défenseurs de la ruralité se retrouvent à Nimes les 13 et 14 novembre à l'occasion du centenaire de la Levée des Tridents. Ils estiment que les traditions de la Camargue et de la Provence sont toujours menacées.

Corentin Carpentier, fondateur de l'union des jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense de nos traditions
Corentin Carpentier, fondateur de l'union des jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense de nos traditions © Radio France - Sylvie Duchesne

Corentin Carpentier, le fondateur de l'union des jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense de nos traditions était l'invité de France Bleu Gard Lozère ce vendredi matin. C'est le principal organisateur du centenaire de la Levée des Tridents qui a lieu les 13 et 14 novembre à Nîmes. Le 17 novembre 1921, à l'initiative du marquis Folco de Baroncelli, plusieurs milliers de personnes venues de toute la région s'étaient retrouvées à Nîmes pour défendre les traditions taurines et camarguaises. En réponse à la SPA qui avait assigné à comparaitre ce jour là, les organisateurs et les toreros des deux corridas organisées dans les arènes. Pour Corentin Carpentier, ces traditions sont toujours menacées cent après. "C'est une deuxième Levée des Tridents qu'on organise parce que le combat est encore plus actuel aujourd'hui. On a les mêmes problématiques qu'il y a cent donc c'est un front commun qu'on va rassembler ce week-end autour des valeurs de la ruralité, de la Provence, de la Camargue et globalement des libertés méridionales.

"Nîmes va marquer le pays" 

Pour Corentin Carpentier, ce sont toutes les traditions taurines qui sont menacées mais aussi la ruralité dans son ensemble. "La corrida, mais aussi la course camarguaise avec les ferrades, les bistournages attaqués. C'est l'utilisation globale de l'animal qui est mise en cause par les animalistes. Mais la chasse, la pêche, l'élevage sont aussi en danger. Le marquis de Baroncelli l'avait compris. En 1921, il avait unifié tout le monde. Le mot d'ordre, c'étaient les libertés méridionales. Nous ce qu'on veut faire aujourd'hui, c'est la même chose. On va médiatiser. Il va y avoir des manadiers, des éleveurs, des chasseurs, la présidente de la chambre d'agriculture, du syndicat des riziculteurs. On va avoir un week-end où Nîmes va marquer le pays sur ces valeurs et sur toute la ruralité, globalement." 

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