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A Bègles en octobre 1948 l’usine Georges Irat était défendue par une grève générale !

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Il faut se souvenir que des années 1920 à 1950 Bègles abritait une grande marque automobile.

le logo Georges Irat à l'avant d'une de ses voitures
le logo Georges Irat à l'avant d'une de ses voitures

15 oct 1948 : la CGT appelle a une grève générale de la métallurgie bordelaise afin de s’opposer à l’évacuation de l’usine Georges Irat à Bègles. Et voilà comment l’actualité sociale d’il y a 70 ans nous rappelle l’existence d’une marque automobile aujourd’hui disparue, Georges Irat. Le constructeur est venu s’installer à Bègles après la guerre. La marque était née en 1921 en région parisienne. L’ingénieur Maurice Gaultier conçoit les premiers modèles, des « roadsters », autrement dit des véhicules rapides et décapotables, chic et de luxe. Le slogan de la marque est « la voiture de l’élite ». A Bègles on va fabriquer des moteurs industriels. La marque s’est diversifiée avec des tracteurs agricoles et des groupes électrogènes. Serges Reggiani a roulé en Roadster Georges Irat dans le film « Le voyageur de la Toussaint » en 42. Dans le film « Sous le ciel de Paris » en 1951 une de ces voitures de luxe passe devant une usine en grève et Roger Pierre embarque Brigitte Bardot à bord d’une Georges Irat à moteur Ruby. On est en 1952 et le film s’appelle « Le Trou Normand »…  A Bègles en octobre 1948 l’usine Georges Irat était défendue par une grève générale des métallos bordelais. J’ai l’impression d’évoquer la plus Haute Antiquité , ou de rêver !

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