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VIDEO - L'entreprise Carenelec veut équiper les bateaux avec des moteurs électriques

À retrouver dans l'émission
Guillaume Roulland
Du lundi au vendredi à 7h16
- Mis à jour le
Par

La jeune entreprise Carenelec propose un service sur-mesure d’intégration de moteur électrique sur des embarcations neuves ou anciennes. Le fondateur vise d'abord les professionnels, mais ne perd pas de vue les plaisanciers. Une chronique en partenariat avec ToulÉco Montpellier.

Carenelec, basée à Sète, veut équiper les bateaux de moteurs électriques
Carenelec, basée à Sète, veut équiper les bateaux de moteurs électriques - Carenelec

Des voitures aux bateaux, il n’y a qu’un pas. Il a été franchi par Richard Bousquet, fondateur de l'entreprise Carenelec. L'entrepreneur veut équiper les navires de moteurs électriques, pour cela, il a pris ses quartiers à Sète, dans le tiers-lieu La Palanquée. Au départ, ce Lodévois voulait travailler plutôt sur les bateaux des rives du Salagou. "J’ai intégré l’incubateur la French Tech, mon projet a un peu évolué, je me suis installé finalement sur le bassin de Thau", explique Richard Bousquet. Informaticien de formation, il est plaisancier depuis 25 ans. "J'ai un bateau de loisir, pour faire de la pêche aussi et je voulais trouver une solution pour continuer ma passion de façon plus écologique". Entouré de professionnels du nautisme, le but : équiper des flottes entières.

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Le retrofit

Sur sa plateforme Internet, Richard Bousquet propose aux professionnels d'estimer le coût de la conversion de leur navire en électrique, c'est qui s'appelle le retrofit. "On modernise le bateau, on reconditionne le moteur classique, pour installer un moteur électrique jusqu'à l’homologation du bateau". Pour présenter un premier projet, le passionné du nautisme est en train de transformer sa propre embarcation, un Jeanneau Skanes 575. Avec un moteur électrique, vous pouvez désormais naviguer sans bruit et sans odeur. "Pour les pêcheurs par exemple, cela permet de consommer dix fois moins et vous êtes tranquille 25 ans" assure l'entrepreneur.

Si Richard Bousquet veut d'abord convaincre les ostréiculteurs, il n'oublie pas les particuliers. Le souci, c'est le manque d'infrastructure pour accueillir les bateaux électriques dans les ports de plaisance. L'entreprise a aussi un objectif clair : faire du bassin de Thau, la première lagune à énergie positive d'Europe. "C'est peut-être prétentieux, mais c'est faisable d'ici à quelques années".

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