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VIDEO - De la terre au ciel, une entreprise qui crée des sépultures végétalisées

À retrouver dans l'émission
Guillaume Roulland
Du lundi au vendredi à 7h16
- Mis à jour le
Par

Dans l'Hérault, Émilie Huertas développe des sépultures végétalisées avec sa jeune entreprise, De la terre au ciel. Une façon pour elle de remettre de la couleur dans les cimetières. Une chronique en partenariat avec ToulÉco Montpellier.

L'entreprise De la terre au ciel crée des sépultures végétalisées
L'entreprise De la terre au ciel crée des sépultures végétalisées - Emilie Huertas

Fleuriste de formation, l'Héraultaise Émilie Huertas a perdu son père il y a quatre ans dans les Deux-Sèvres. "Il ne m’avait jamais dit comment il voulait être enterré, alors j’ai dû prendre les choses en main". La jeune femme décide de faire elle-même la sépulture. "j'ai choisi un cercueil biodégradable et surtout, j'ai apporté des fleurs, de la terre et des pierres pour créer un espace végétalisé". Des mois plus tard, elle revient dans le cimetière, "j’ai vu que tout avait poussé et j’étais très émue, je n’avais pas de mot".

En 2021, elle fait une reconversion professionnelle. Après un BTS aménagement paysagé, c’est tout naturellement qu'Emilie veut lancer son entreprise de sépultures végétalisées." Je veux transmettre cette émotion, celle que j'ai ressentie quand j’ai vu la tombe de mon père avec toutes ces fleurs. Je veux prouver que tout n’est pas fini, la vie continue". Elle crée alors De la terre eu ciel et intègre la pépinière d'entreprises Novel.id pour lancer son activité.

Aider les familles

Emilie Huertas propose d’embellir et de personnaliser une stèle avec des fleurs méditerranéennes. "Nous sommes dans une région très chaude, on peut planter des vivaces, des plantes grasses ou même des bulbes pour avoir des fleurs à chaque saison", explique l’entrepreneuse. Son objectif, casser les codes et remettre de la couleur dans les cimetières. "Il faut qu’on arrête de dire qu’une stèle est forcément en marbre. On peut par exemple travailler l’acier pour personnaliser la stèle à l’image du défunt". Pour cela, elle s’associe avec des artisans locaux, comme un sculpteur ou encore un graveur sur pierre. "Je veux créer un univers pour aider les familles dans ce moment de deuil".

Émilie Huertas a déjà des demandes. Notamment pour rendre hommage au pianiste Piscénois, Xavier Seigle, mort il y a un an. "C’est son compagnon qui m’a appelé pour faire une stèle en forme de piano, avec des fleurs". Un honneur immense pour la jeune entrepreneuse qui démarre tout juste son activité.

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