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Ils ont fait Paris et sa région : un milliard d'obus, l'artillerie durant la Grande Guerre

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Pour le centenaire des batailles de Verdun et de la Somme, l'exposition "1 milliard d'obus, des millions d'hommes" au Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux.

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Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux  a ouvert ses portes le 11 novembre 2011 sur le territoire même de la première Bataille de la Marne. En amont des cérémonies du centenaire de la Bataille de Verdun programmées ce week-end, il propose jusqu’en décembre l’exposition 1 milliard d’obus, des millions d’hommes.  Michel Rouger, directeur du musée et également commissaire général de l’exposition, raconte le rôle prépondérant de l’artillerie – et des artilleurs – durant la première Guerre Mondiale. Rapidement l’enlisement dans les tranchées va changer la donne et obliger les belligérants à s’adapter. L’infanterie s’appuie encore sur les vieux canons de 75, tirés par des chevaux ! L’artillerie de tranchée va leur succéder, avec des tirs courbes pour atteindre les tranchées adverses… Les historiens estiment qu’un milliard d’obus ont été tirés par toutes les armées engagées dans le conflit. 600 000 chaque jour, plus de 400 à la minute… Il faudra une industrie de guerre très prospère pour fournir à l’artillerie française son quota quotidien d’obus et de roquettes ; les usines Citroën et Renault à Paris en produiront elles aussi. La guerre change de siècle, et le lieutenant-écrivain Charles Péguy est tué à quelques kilomètres du musée, le 5 septembre 1914. Non par l'artillerie ennemie, mais par une mitrailleuse allemande...

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